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Sans union, l’Afrique ne peut pas vaincre le terrorisme, Général burkinabè

Publié le mardi 25 juillet 2023  |  AIB
Aimé
© Autre presse par DR
Aimé Barthelemy Simporé, Ministre burkinabè des Armées
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Le général de brigade Aimé Barthelemy Simporé a estimé que le Burkina et ses voisins devraient dépasser les tensions, pour bâtir une «alliance sahélienne stratégique et souveraine» contre les terroristes qui se jouent des frontières.

«Il y a des tensions qui existent dans la sous-région et c’est regrettable. On ne peut pas vaincre le terrorisme si on n’est pas unis. L’Afrique a cette obligation de s’entendre», a déclaré lundi, le général de brigade Aimé Barthelemy Simporé, lors d’une conférence de presse.

Pour le Directeur général du Centre national d’études stratégiques du Burkina Faso (CNES-BF), il n’a appartient aux pays de l’Union européenne et aux organisations internationales, de définir des stratégies sahéliennes de lutte contre le terrorisme.

«Entre nous, (il faut) avoir une alliance stratégique sahélienne qui soit à la fois une initiative de nos pays et conduit par nos pays de manière souveraine», a expliqué l’ancien ministre de la Défense, sous les présidents Roch Marc Christian Kaboré et Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Aimé Barthelemy Simporé a alors invité les pays de la zone des trois frontières (Mali, Burkina, Niger) et ceux situés au Sud du Burkina (Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin), à «rapidement résorber tout ce qu’il y a comme problèmes qui fragilisent cette coopération» et s’unir dans «un cadre autonome et stratégique» de lutte contre le terrorisme.

«La coopération est une exigence fondamentale et même absolue» pour vaincre le terrorisme, a insisté l’officier supérieur.

Le général Simporé tenait ce discours pendant l’annonce de la première édition du Forum de la recherche stratégique, prévue les 27 et 28 juillet 2023 à Ouagadougou, sous le thème «Ruptures et anticipations stratégiques : défis, enjeux et postures pour les Etats».

Selon la Directrice générale adjointe du CNES-BF, Dr Sampala Balima, ce rendez-vous est celui de la capitalisation de plusieurs intelligences pour mieux accomplir les rôles d’aide à la décision dévolus aux centres d’études stratégiques.

D’après l’enseignante-chercheure, cette rencontre permettra de renforcer l’ancrage institutionnel du CNES-BF, d’affirmer son leadership et de participer à la diplomatie d’influence du Burkina Faso.

Près de 200 participants venant de plusieurs pays sont attendus à ce forum dont la conférence inaugurale sera assurée par l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise, Cheickh Tidiane Gadio, par ailleurs président de l’Institut Panafricain de Stratégies.

En rappel, le Centre d’études stratégiques du Burkina Faso a été créé le 27 février 2020.

Rattaché à la présidence du Faso et au ministère de la Défense, il a été institué pour «satisfaire les besoins de l’Etat, en connaissances et expertises sur des questions d’ordre stratégique liées à la sécurité nationale, la politique étrangère, la science, la technologie et les phénomènes économiques et sociaux».
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