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Missions de paix des Nations-Unies : Que gagne le Burkina?

Publié le vendredi 21 juillet 2023  |  Libreinfo.net
L`armée
© Autre presse par DR
L`armée burkinabè
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Le Burkina Faso est engagé dans six (06) opérations de maintien de la paix aux Nations unies avec un effectif important d’observateurs militaires, de policiers et d’officiers de correction. Quels sont les pays dans lesquels, ces casques bleus burkinabè interviennent-ils ? Et que gagne le pays ?

Par Nicolas Bazié

Outre l’action diplomatique menée par le Burkina Faso pour le rétablissement de la paix dans certains pays africains, ses forces de défense et de sécurité sont engagées dans plusieurs opérations de maintien de la paix sur le continent et hors de l’Afrique. Et ceci, dans le cadre des accords multilatéraux et sous mandat de l’Organisation des Nations-Unies

Lors de la célébration en différé de la Journée internationale des casques bleus, le 18 juillet 2023, à Ouagadougou, les statistiques données à la date du 30 avril 2022 font état de 4967 casques bleus burkinabè qui participent aux opérations des Nations Unies . Au moins 37 soldats burkinabè ont perdu la vie depuis le début de sa participation.

Le Burkina Faso est le 7è contributeur en termes de soldats dans le monde. Ils sont composés d’observateurs militaires, de policiers des Nations unies, d’officiers de correction etc.

Ils sont répartis dans plusieurs pays comme Haïti, la République Démocratique du Congo, le Soudan du Sud (depuis 2009, ndlr), la Côte d’Ivoire, la Centrafrique (depuis 1998 ndlr) et le Mali.

Une Unité de police constituée est déployée depuis 2012 en Guinée-Bissau et chargée de la sécurisation des institutions républicaines de ce pays.

En 2017, les autorités burkinabè d’alors avaient entamé le retrait définitif de leur contingent de Casques bleus du Darfour, dans l’ouest du Soudan.

’objectif est de les redéployer pour sécuriser le territoire national contre les attaques terroristes qui ont commencé en 2015.

Le Burkina disposait également de deux bataillons au Mali où il est l’un des plus gros contributeurs de troupes au sein de la MINUSMA (Mission des Nations unies au Mali) .

Dans le but de renforcer l’effectif de son armée afin de lutter efficacement contre le terrorisme, un des deux bataillons au Mali a été redéployé le long de la frontière burkinabè.

Par ailleurs, le Burkina est le premier pays fournisseur de l’ONU en officiers de sécurité pénitentiaire, selon une déclaration sur les questions relatives aux opérations de maintien de la paix sous tous ses aspects et qui a été prononcée en 2019 à New York (USA) au siège de l’ONU.

En définitive, des soldats burkinabè ont participé à des opérations de maintien de la paix au sein des Missions des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH); Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RD Congo (MONUSCO); Mission conjointe des Nations unies et de l’Union africaine au Darfour (MINUAD ou UNAMID en anglais); Mission des Nations unies au Soudan (UNMIS), Mission des Nations unies au Mali (MINUSMA), etc.

Les avantages liés à ces missions
Une source sécuritaire contactée par Libreinfo.net explique que le premier avantage est que ces soldats bénéficient d’une bonne formation.

Le deuxième avantage selon notre source est qu’une fois la mission terminée, les soldats reviennent au pays avec tout le matériel qui avait été mis à leur disposition dans le cadre des opérations par l’ONU. A cela s’ajoute aussi le rayonnement diplomatique du point de vue militaire. Les soldats qui y participent sont généralement mieux rémunérés et acquiert une expertise internationale en matière de maintien de la paix, des respects des droits humains sur le plan international etc.

Mais aujourd’hui face à l’insécurité grandissante, des compatriotes se demandent si les autorités actuelles ne peuvent pas décider de rappeler tous ces soldats de ces missions.

La source de libreinfo.net explique que l’État peut « rappeler les soldats qui sont sur le terrain mais il serait difficile de rappeler certains qui occupent des postes clés». «C’est le cas des pilotes de l’air» a-t-il précisé.
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