Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo a procédé, ce 14 juillet 2023, à l’ouverture officielle de l’Assemblée sectorielle 2023, qui se consacre à l’examen et à l’adoption du rapport de performance des projets et programmes du secteur de planification « Culture, Sports et Loisirs ».
Le gouvernement veut travailler à rétablir la paix et la sécurité, à renforcer la résilience de la Nation et à transformer structurellement l’économie du pays pour « une croissance forte durable et inclusive». C’est en substance l’ambition des autorités burkinabè pour le secteur de la planification.
Et, selon le ministre de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, cela passe par la mise en œuvre des projets et programmes de développement.
En la matière, « notre secteur de planification dispose de deux programmes opérationnels dont la mise en œuvre concourt à la réalisation des objectifs » du gouvernement indique le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo.
Ces deux programmes sont le programme d’appui au secteur de la culture, phase 5 financé par la coopération Suisse et le programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture co-financé par l’Union européenne et l’État burkinabè.
Il a été institué au Burkina Faso, une assemblée générale ainsi que des assemblées sectorielles et régionales à l’effet de statuer sur les performances des projets et programmes. « Pour l’exercice 2023, soutient Jean Emmanuel Ouédraogo, l’évaluation des deux projets du secteur concerne la période 2021-2022 ».
Ainsi, selon le ministre, « c’est le lieu de relever les difficultés qui entravent l’atteinte des résultats, d’analyser les contre-performances des projets et programmes et de formuler des recommandations».
Le ministre de la Culture Jean Emmanuel Ouédraogo a, dans la même veine, invité les acteurs à une participation « active» aux travaux pour que les propositions et recommandations qui seront formulées « servent à corriger les insuffisances constatées pour l’atteinte des objectifs fixés». Cela, de sorte à ce que « leurs impacts soient visibles dans le développement socio-économique de notre pays ».