Burkina Faso: Procès Marcel Tankoano et autres, le coup du marteau du juge demain 7 Juillet

Publié le jeudi 6 juillet 2023 | Libre Info

© Autre presse par DR
Le président du M21, Marcel Tankoano

Le verdict du procès Marcel Tankoano et autres concernant l’affaire appel à incendier le palais du Mogho Naaba est attendu demain 7 juillet 2023 à la Chambre correctionnelle du tribunal de grande instance Ouaga I. Ce sont 10 prévenus qui vont connaître leur sort, après le coup du marteau du juge.

Il fait partie des procès qui ont eu le plus d’échos au Burkina Faso. Marcel Tankoano et ses 9 co-accusés comparaissent pour des faits « d’incitation à un attroupement, d’incitation à la divulgation de fausses informations, d’incitation involontaire à la dégradation de biens d’autrui, de provocation à l’attroupement armé ou non armé, de mise en danger de la personne d’autrui, de non dénonciation de délit, etc ».

Le 24 juin dernier, le procureur avait requis des peines d’emprisonnement contre les prévenus. Marcel Tankoano a été considéré par le parquet, comme étant le cerveau du « plan machiavélique » contre le palais du roi.

« C’est lui qui a fait faire les audios qui appellent à aller incendier le palais du Mogho Naaba » déclarait le procureur qui avait requis une peine d’emprisonnement de 60 mois (5 ans) et une amende de 10 millions de francs CFA le tout ferme.

L’animateur d’émission Alain Alain, poursuivi pour « complicité et non-dénonciation de délit » avait, selon le parquet eu à discuter avec Abdoul Karim Baguian dit Lota et les deux ont parlé de lancement d’un assaut. C’est ainsi que le procureur avait demandé une peine d’emprisonnement de 60 mois (5ans) et une amende de 5 millions de francs CFA le tout ferme pour lui.

Concernant les autres prévenus, le procureur les a reconnus coupables des faits de provocation à l’attroupement non suivi d’effets, de complicité pour non-dénonciation de délit et de mise en danger de la personne d’autrui.

En répression, il a requis contre eux, une peine de 60 mois (5 ans) de prison et une amende de 5 millions de francs CFA le tout ferme.

Le procureur s’était attristé du fait que ces peines qui sont prévues par la loi sont faibles. Le 7 juillet, que va décider le juge ? Certains prévenus seront-ils relaxés et d’autres condamnés ? En tout cas, le suspens ne va pas durer longtemps.

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