Les journaux burkinabè parvenus à l’AIB ce jeudi, commentent des sujets liés à la campagne agricole, à la politique ainsi qu’à la défense et à la sécurité, avec la visite d’une exposition, la veille à Ouagadougou, par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré.
Le quotidien national Sidwaya, à l’instar d’autres quotidiens, reprend le communiqué de presse de la Direction de communication de la présidence du Faso relative à la visite du président Ibrahim Traoré au Salon international Synergie sûreté, sécurité et défense (SYSDEF).
Le journal arborant : «Salon synergie sûreté, sécurité et défense : Le chef de l’Etat encourage les organisateurs », présente, en manchette, l’image du président de la Transition, chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, en train de visiter les stands du SYSDEF.
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, Aujourd’hui au Faso et Le Pays présentent la même Une.
Les journaux renseignent que pour le commissaire du SYSDEF, Hyacinthe Zouré, la visite du chef de l’Etat montre qu’il est proche de son peuple.
Ils précisent que placée sur le thème : « Quelles contributions du secteur privé dans la sécurisation des Etats? », cette première édition réunit tous les corps militaires et paramilitaires ainsi que des acteurs du secteur privé qui proposent des outils et des services de sécurité et de défense.
L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, consacre sa rubrique ‘’Autant le dire…’’ à la fermeture des écoles à cause du terrorisme, faisant remarquer que « la situation est réellement préoccupante ».
Le même journal qui cite les propos d’un agriculteur, affiche : « Campagne cotonnière 2023-2024 : Nous allons maximiser le rendement pour faire face au prix des engrais ».
Selon L’Express du Faso, la campagne cotonnière 2023-2024 s’est installée depuis le début du mois de juin.
« Les prix des engrais et d’achat du coton graine sont également connus », indique le journal, avant d’ajouter que « malgré le coût élevé des engrais, les cotonculteurs demeurent résilients et sont au four et au moulin pour maximiser les rendements ».
Pour sa part, Sidwaya, à travers l’article intitulé : « Campagne agricole 2023-2024 : Le ministre Ismaël Sombié à l’écoute des producteurs de l’Est », met en exergue, la visite, dans la région de l’Est, du nouveau ministre en charge de l’Agriculture.
Sous un autre chapitre, le journal privé Le Quotidien revient sur la 5e édition de la Rencontre nationale du Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/Secteur privé (CODESP), tenue à Bobo-Dioulasso, les 4 et 5 juillet.
A ce propos, il arbore : « Rencontre Etat/Secteur privé : +Les jeunes commerçants n’ont pas l’occasion de prendre la parole et exposer leurs préoccupations+ », reprenant les propos de Salif Konseiga, un jeune entrepreneur.
En politique, les journaux burkinabè ont consacré leurs commentaires ou éditoriaux essentiellement à la situation en Côte d’ivoire, en Afrique du Sud et au Sénégal.
Ainsi, Le Pays dans son ‘’Dialogue intérieur’’ aborde l’avenir politique des personnalités ivoiriennes, considérant que « Soro (Guillaume, ancien PM, Ndlr) plonge, Gbagbo (Laurent, ancien président) garde espoir ».
Quant à Aujourd’hui au Faso, il focalise sa ‘’Radioscopie’’ sur le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) de l’ancien président Laurent Gbagbo qui sera absent des élections locales du 2 septembre prochain parce qu’« ayant eu jusqu’au 1er juillet 2023 pour se pourvoir en dernier ressort afin de réintégrer la liste électorale de Gbagbo, le PPA-CI ne s’est pas exécuté ».
Pour l’éditorialiste du journal, il s’agit d’une « Mauvaise pioche pour Laurent Gbagbo » car, argumente-t-il, « pour ces locales du 2 septembre dessinent ou redessinent la carte électorale de la Côte d’Ivoire ».
De son côté, Sidwaya braque son ‘’L’autre regard’’ sur l’Afrique du Sud, se demandant si « le Congrès national africain (ANC), le tout puissant parti au pouvoir en Afrique du Sud, va-t-il vers son déclin ? ».
En effet, commente le journal, « c’est la conviction d’une coalition de sept partis politiques de l’opposition, dont la principale rivale de l’ANC, l’Alliance démocratique (AD). Ce regroupement, qui sera bientôt formalisé, a annoncé, le lundi 3 juillet dernier, sa ferme volonté de ravir la vedette à l’ANC dans les urnes lors des élections générales (nationales et provinciales) d’avril 2024 ».
Pendant ce temps, L’Observateur Paalga revient sur l’actualité au Sénégal marquée par la renonciation du président Macky Sall à ne pas briguer un troisième mandat présidentiel.
Commentant la réaction du président de la commission de l’Union africaine (UA) Moussa Faky Mahamat qui a félicité Macky Sall pour la décision, L’Observateur Paalga s’interroge sur ce « qu’aurait fait l’UA s’il (Macky Sall) s’était présenté ?».
De l’avis du journal, il ne faut pas attendre que les coups d’Etat interviennent après les troisièmes mandats contestés pour les condamner et contraindre les militaires à retourner rapidement dans les casernes.
« Il faut être proactif et anticiper les crises qui pourraient survenir en jouant aux vigies de la démocratie », conclut L’Observateur.