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Montée des couleurs nationales dans les Hauts-Bassins : "Le drapeau nous montre que nous avons un destin commun", dixit le Premier ministre

Publié le mercredi 5 juillet 2023  |  Primature
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© Autre presse par DR
Montée des couleurs nationales dans les Hauts-Bassins : "Le drapeau nous montre que nous avons un destin commun", dixit le Premier ministre
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En marge des travaux de la 5ème édition de la Rencontre nationale du Cadre de concertation et d'orientation pour le dialogue Etat-Secteur privé (CODESP), le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a présidé la traditionnelle cérémonie de montée des couleurs nationales de la région des Hauts-Bassins, ce mardi 04 juillet 2023, au Centre de Formation Professionnelle Industrielle de Bobo-Dioulasso (CFPI-B). A cette occasion, il a insisté sur le fait que le drapeau nous montre que nous avons un destin commun et qu'à l'unisson nous devons défendre notre pays face au terrorisme.
Ils étaient tous aux côtés du Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, pour la montée des couleurs nationales de la région des Hauts-Bassins.
Il s'agit des Gouverneurs de régions, des membres du Gouvernement, des corps constitués, des responsables, personnel et apprenants du Centre de Formation Professionnelle Industrielle de Bobo-Dioulasso (CFPI-B).
Prenant la parole à l'issue de la cérémonie, le Chef du Gouvernement, a, à l'entame de son propos, demandé une minute de silence et de prière, à l'honneur de toutes les victimes, militaires et civiles, de l'hydre terroriste.
Puis, il a apporté les salutations du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, aux braves
Populations de la province du Houet, en particulier et de la région des Hauts-Bassins, en général.
Ensuite, il a livré un message pédagogique sur les tenants et les aboutissants de la cérémonie des couleurs nationales.
Selon lui, la montée des couleurs constitue "un acte lourd de sens".
"Il ne faudrait pas que ce soit un acte habituel, folklorique, dénué de sens au fond de nous-mêmes.
Si notre pays est déchiré actuellement par des troubles fratricides, c'est justement parce qu'on a perdu le sens du drapeau.
Le drapeau nous montre le sens de la dignité. Il nous montre que nous avons un destin commun et que nous avons un seul pays à défendre. Quand on a le sens du drapeau, on ne se combat pas, on ne s'entredéchire pas . Au contraire, on se met, ensemble, pour le faire monter encore plus haut", a-t-il expliqué.
A l'écouter, plusieurs acteurs sont responsables de la situation qui prévaut actuellement au Burkina Faso.
Il a cité les parents, les éducateurs, les institutions, qui, à son avis, sont fautifs, car "ils n'ont peut-être pas su insuffler le sens de la patrie à tous ces jeunes, au moment où il le fallait".
Pour lui, cela doit nous interpeller tous.
De ce fait, il a exhorté à ce que cette cérémonie mensuelle ne soit pas une routine, "sans impact au fond de nous-mêmes".
"C'est ce manque de conscience qui est à la base du délitement d'un pays.
Il faut que nous ayons conscience que nous avons un seul drapeau, donc un seul patrimoine, un seul territoire à défendre" a-t-il exprimé, avant d'ajouter que nous devons nous inspirer de nos valeureux devanciers pour lutter contre le terrorisme.
"Nous sommes sur les terres de Guimbi Ouattara, qui a été une résistante contre la domination étrangère. Nous sommes aussi sur les terres de Tiefo Amoro qui a aussi résisté contre la pénétration étrangère. Leur exemple doit nous interpeller. Ils ont combattu pour la souveraineté, pour l'indépendance, pour la sauvegarde de leur identité.
Quand nous posons des actes, est-ce que nous nous posons la question de savoir si l'acte posé contribue à la sauvegarde de notre identité nationale, de la souveraine de notre pays, ou bien pour notre seul profit ? Le profit personnel dure un temps, alors que l'idéal pour un pays souverain et prospère dure toujours. Sur cette terre de Guimbi Ouattara et de Tiego Amoro, nous devons nous imprégner de leur expérience pour lutter pour la souveraineté de notre pays", a-t-il affirmé.
S'adressant aux apprenants du CFPI-B, qu'il a qualifié de "l'avenir du pays", il leur dit que c'est à eux de construire le Burkina Faso.
Et le Chef du Gouvernement de poursuivre : "C'est à vous de veiller sur la souveraineté de ce pays. Je vous invite à une prise de conscience. Notre avenir se trouve ici. Aidez-nous à nous construire nous-mêmes. Qui va venir le faire à notre place ? Si nous méprisons notre pays, qui va le rendre digne ? C'est à tout cela que ramène la montée des couleurs. C'est pour rappeler le sens du patriotisme, du nationalisme et du vivre-ensemble. Il faut qu'ensemble on s'entraide pour la construction de ce pays".
Au terme de cette activité, le Premier ministre a visité les locaux du CFPI-B qui est un établissement public de l'Etat à caractère scientifique, culturel et technique dont la mission première est d'assurer une formation de qualité à des apprenants.
En tant que complexe moderne de formation professionnelle, le CFPI-B vise à développer une expertise qualifiée, suffisante dans les métiers de l'industrie, à savoir la mécanique de précision et conception de moules, la maintenance industrielle, l'informatique et télécommunications, ect.

DCRP/Primature
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