Le ministre en charge de l’Education, Joseph André Ouédraogo, a présenté mardi ses excuses aux partenaires sociaux pour les insuffisances liées au nouveau logiciel des examens, promettant une amélioration les sessions à venir.
«Avant notre avènement, les examens étaient gérés par plusieurs logiciels, qui en réalité, étaient la propriété des personnes privées et d’individus. En accédant à la tête de ce département, j’ai mis un point d’honneur à doter le ministère d’un logiciel propre à lui», a dit le ministre en charge de l’Education nationale, Joseph André Ouédraogo.
Il s’exprimait mardi à Saaba, commune de la périphérie Nord-Est de Ouagadougou, à l’occasion du lancement officiel des épreuves écrites du baccalauréat.
Selon lui, ce nouveau outil «a été mis en place et on doit cette performance à une équipe dynamique de la direction des services informatiques qui ont travaillé nuits et jours contre zéro franc».
Un acte qualifié «de haut patriotisme» par le premier responsable en charge de l’éducation par «ces moments où les ressources sont rares».
Toutefois, il y a des difficultés liées au nouveau logiciel.
Le ministre en charge de l’éducation nationale a présenté ses excuses aux partenaires sociaux pour les insuffisances. Il s’est engagé à mieux faire les éditions suivantes.
Cette année, ils sont 132 980 candidats (à prendre part à l’examen du baccalauréat), contrairement à l’année passée où ils étaient à 142 728, soit une baisse des effectifs de l’ordre de 06,84 %, a indiqué Joseph André Ouédraogo.
Selon M. Ouédraogo, cette baisse est peut-être due à la situation sécuritaire du Burkina
L’examen du baccalauréat session 2023 mobilise environ 9 180 correcteurs pour noter les copies des différents candidats au sein de 510 jurys.
Les délibérations des résultats du premier tour interviendront le jeudi 29 juin tandis que les résultats du second tour seront proclamés le 6 juillet au plus tard pour une clôture de l’examen le 7 juillet 2023.