La crise malienne, la situation en Côte d`Ivoire, la mort de Kaddafi, ses relations avec François Hollande, Thomas Sankara, ses vingt-cinq ans de pouvoir, la fin de son mandat en 2015... Le président burkinabè Blaise Compaoré parle de tout. Avec sa réserve coutumière.
Ouagadougou, fin septembre. La saison des pluies s`achève et les nouvelles sont bonnes pour ce pays si dépendant des précipitations. De bonnes récoltes à l`horizon... Autre rayon de soleil, l`envol d`un secteur minier désormais florissant et créateur d`emplois. Pour beaucoup, c`est la ruée vers l`or, avec des salaires deux fois supérieurs à ceux pratiqués, par exemple, dans la restauration. Un vrai bol d`air pour l`État, d`autant que les découvertes se multiplient.
Ouaga reste Ouaga, une exception en Afrique de l`Ouest. On y travaille dur et on n`aime guère y soutenir les murs. L`oisiveté n`est pas burkinabè. On ne mendie pas, on vend, même n`importe quoi, une carte postale, un verre de thé, des cigarettes au goût étrange, peu importe.... suite de l'article sur Jeune Afrique