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Burkina faso: Ablassé Ouédraogo est reparti libre après 2 heures d’audition à la police nationale

Publié le mercredi 7 juin 2023  |  Libreinfo.net
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Résultats des élections : la CENI présente son système de traitement
Samedi 7 novembre 2015. Ouagadougou. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a présenté son système de traitement des résultats des élections aux candidats à la présidentielle du 29 novembre. Photo : Ablassé Ouédraogo, candidat à la présidentielle sous la bannière du Faso Autrement
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Le président du parti politique Le Faso Autrement, Dr Ablassé Ouédraogo a été auditionné par la police nationale ce mardi 6 juin 2023 dans le cadre d’un dossier relatif à un appel à incendie du palais du Moogho Naaba Baongo à Ouagadougou.

Le président de Le Faso Autrement, Dr Ablassé Ouédraogo a été entendu par la direction d’investigation criminelle (DIC) de la police nationale ce mardi 6 juin 2023 à Ouagadougou.

Il a été convoqué le lundi 5 juin par la police pour être entendu sur un dossier qui défraie la chronique au Burkina Faso depuis quelque temps. Il s’agit de l’affaire dite appel à incendie du palais du Moogho Naaba Baongo à Ouagadougou.

C’est une affaire déjouée par les autorités selon un communiqué du procureur du Faso,le dimanche 21 mai 2023, qui indique que des personnes contactées ont dénoncé le projet à la justice.

L’affaire n’est pas encore jugée mais au moins six acteurs de la société civile et des journalistes sont en détention préventive à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

Selon Ablassé Ouédraogo contacté par Libreinfo.net ce mardi soir, son audition a duré deux heures entre 8h et 11h. Après l’audition, la police a gardé son ordinateur portable et son téléphone pour les besoins d’enquête. Il explique que son nom aurait été cité dans une conversation des personnes interpelées et détenues dans l’affaire, citant les enquêteurs.

Il a donc regagné son domicile libre. Il n’est pas le premier homme politique à passer à la police nationale dans l’enquête en cours de ce dossier. Bien avant lui, Zéphirin Diabré, le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a été convoqué le 19 mai et libéré après son audition.

Selon le communiqué du Procureur du Faso, Harouna Yoda les personnes poursuivies sont mises en cause pour des faits « d’association de malfaiteurs », « divulgation de fausses informations » et « incitation à un attroupement armé ou non armé ».

Par La Rédaction
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