Dans le cadre du programme de formation du Centre international de presse et de communication de Chine (CIPCC), les participants ont visité la ville de Yan’an qui constitue un symbole fort de la révolution chinoise.
La ville de Yan’an brièvement appelée « Yan » est une ville de la province de Shaanxi en Chine. Située sur le cours moyen du fleuve jaune, Yan’an constitue un berceau important de la nation chinoise. En effet, elle renferme de nombreux sites historiques et culturels de la révolution chinoise.
Ces sites font d’elle une véritable terre sainte de la nation chinoise. Grâce au programme du Centre international de presse et de communication de Chine (CIPCC) 2023, les participants ont découvert cette localité et les importants sites touristiques qu’elle renferme. Le premier site qui a reçu la visite des journalistes a été celui de Qiao’ergou.
Situé à l’Est de la ville, c’est là que s’est tenue la sixième session plénière élargie du sixième Comité central du Parti communiste chinois (PCC) du 29 septembre au 6 novembre 1938. La session a approuvé les lignes du bureau politique du Comité central du PCC représenté par Mao Zedong et encouragé la mise en œuvre rapide de diverses tâches au sein du parti.
En octobre 1996, le site révolutionnaire de Qiao’ergou a été classé parmi le quatrième lot de sites historiques et culturels majeurs protégés au niveau national par le Conseil d’Etat. Le second site important qui a reçu la visite des journalistes a été le Musée de la littérature et de l’art révolutionnaires de Yan’an.
Ouvert officiellement au public le 23 mai 2020, ce bâtiment de deux étages constitue une véritable zone d’exposition des pratiques littéraires et artistiques révolutionnaires du Comité central du PCC à Yan’an de 1935 à 1948. Autrefois, il constituait une institution d’enseignement supérieur pour cultiver les talents littéraires et artistiques.
Un lieu sacré pour la révolution chinoise
Il a attiré et formé une multitude d’élites littéraires et artistiques dont Mao Dun, Zhou Yang, ShaKefu, Lyu Ji, XianXinghai, He Qifang, Cai Ruohong, Ai Qing, He Jingzhi, Ma Ke, An Bo, Zheng Lyucheng, Wang Kun, ki Lan, Wang Zhaowen et Gu Yuan. Un grand nombre d’œuvres classiques de style chinois y ont été créées dont la cantate du fleuve jaune et la fille aux cheveux blancs.
Dans le musée, 1 263 photos, 520 objets physiques, 16 scènes, sept peintures à l’huile, 27 projecteurs, 28 statues, six figures de cire, 39 présentations multimédias, trois miniatures et trois activités interactives sont proposées. Il est devenu un lieu sacré pour la culture révolutionnaire chinoise ainsi que le berceau de l’esprit artistique profond et caractéristique de l’Académie des arts et des lettres Lu Xun.
Le musée a fourni une base idéologique importante et une référence artistique pour la formation de la culture socialiste aux caractéristiques chinoises. Le site révolutionnaire de Yangjialing est aussi un symbole important de la révolution chinoise à Yan’an. Situé sur Yangjialing Road dans le district de Baota, il renferme les anciens bureaux du Comité central du PCC. Entre novembre 1938 et mars 1947, Mao Zedong et plus de 20 hauts dirigeants y ont vécu.
Là, ils ont fait beaucoup de recherches théoriques, analysé la nature, les caractéristiques et les lois du développement de la société chinoise, formulé des programmes politiques, économiques et développé le système de la pensée de Mao Zedong.
De Yangjialing à Zaoyuan
C’est aussi sur ce site que le comité central du PCC est resté lorsque la guerre de résistance contre l’agression japonaise était dans une impasse stratégique.
Assiégée par l’armée japonaise et bloquée économiquement par les purs et durs du Kuomintang, la base révolutionnaire du Shaanxi-Gansu-Ningxia a subi des difficultés économiques sans précédent. Pour les surmonter et assurer une victoire finale dans la guerre contre l’agression japonaise, la campagne de production et le mouvement de rectification de Yan’an ont été menés par l’armée et le peuple sous la direction du Comité central du PCC et de Mao Zedong.
Ils ont repoussé les trois assauts anticommunistes lancés par les purs et durs du Kuomintang et ont convoqué le célèbre Forum de Yan’an sur la littérature et l’art, la septième session plénière du sixième Comité central du PCC et le septième Congrès national du PCC. En octobre 1943, les membres du secrétariat du Comité central du PCC ont successivement quitté Yangjialing pour Zaoyuan.
Là, ils ont poursuivi le mouvement de rectification du parti et transformé la guerre de résistance contre l’agression japonaise en une guerre de libération, faisant une préparation complète pour la guerre civile totale menée par le Kuomintang. Le 4 mars 1961, Zaoyuan a été répertorié parmi le premier groupe de sites historiques et culturels majeurs protégés au niveau national par le Conseil d’Etat. En 1996, il a été inclus parmi les 100 bases nationales de démonstration d’éducation patriotique par le Département de la publicité du Comité central du PCC.