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La CEA déplore la lenteur de la ratification du protocole de l’UA sur la libre circulation des personnes

Publié le samedi 3 juin 2023  |  Agence de Presse Africaine
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La CEA déplore la lenteur de la ratification du protocole de l’UA sur la libre circulation des personnes
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La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA-ONU) a déploré la lenteur de la ratification du protocole de l’Union africaine (UA) sur la libre circulation des personnes.

Les pays africains devraient promouvoir la libre circulation des personnes à travers leurs frontières afin de stimuler le commerce intra-africain, a déclaré le Directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Stephen Karingi.

L’UA, qui reconnaissant l’importance des compétences des ressources humaines pour le développement du continent, a adopté en 2018 le protocole sur la libre circulation des personnes, qui a été signé par 33 États membres. Toutefois, seuls quatre pays ont ratifié le protocole à ce jour.

« L’état de la ratification est pour le moins décourageant, étant donné que le protocole vise à faciliter l’intégration régionale en général, et la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), en particulier », a déclaré M. Karingi à Nairobi.

Il s’exprimait lors de la réunion du groupe d’experts chargé d’examiner le rapport politique sur le thème « La libre circulation des personnes pour le commerce : vers une ratification accélérée du protocole de l’UA sur la libre circulation des personnes pour soutenir la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine ».

La réunion du groupe d’experts, qui dure deux jours, examine le rapport politique, résultat d’une étude conjointe de la Commission de l’Union africaine (CUA) et de la CEA. L’étude a montré les avantages de la libre circulation des personnes pour la mise en œuvre de la ZLECAF et dentifié les facteurs qui expliquent la lenteur de la ratification du protocole.

La lenteur de la ratification du protocole a été attribuée à un manque de connaissance et d’appréciation des avantages de la libre circulation des personnes, à un manque de sensibilisation au protocole, à un manque de volonté politique, ainsi qu’à des problèmes de sécurité et de santé. En outre, l’étude recommande de mener des campagnes de plaidoyer et de sensibilisation énergiques auprès des États membres et de la société civile afin de lancer les processus nationaux de ratification du protocole.

Karingi a noté que si certaines des préoccupations liées à la ratification du protocole étaient valables, les décideurs politiques et les citoyens africains devraient être informés de l’aide disponible pour répondre à certaines des préoccupations techniques soulevées.

Le protocole sur la libre circulation des personnes fait partie du traité instituant la CEA. Il a été reconnu comme un outil permettant de faciliter la mobilité de la main-d’œuvre et des compétences et d’accélérer le commerce en Afrique.

Déplorant que le commerce intra-africain ne dépasse pas 15 %, M. Karingi a déclaré qu’il était important que les gouvernements africains adoptent la libre circulation des personnes, car cela permettrait aux Africains de profiter pleinement des avantages de la ZLECAF.

« La libre circulation des personnes peut être un catalyseur pour l’esprit d’entreprise et le commerce, offrant des possibilités d’emploi et s’attaquant à la pauvreté et aux inégalités », a déclaré M. Karingi.

MG/abj/lb/APA
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