Le ministre en charge de l’enseignement supérieur, Pr Adjima Thiombiano a évoqué l’éventualité de la fermeture de filières, eu égard à leur inadéquation avec le marché de l’emploi. Il répondait aux questions orales des députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT), ce vendredi 2 juin 2023.
Un système qui forme des « chômeurs », c’est le jugement collé à l’enseignement au Burkina Faso. Cela, au regard du grand nombre d’étudiants qui, après leurs études, peinent à avoir du travail.
Cette réalité est tant vraie, quand on observe les statistiques de la fonction publique où pour quelques milliers de postes à pourvoir, l’on se retrouve avec plus de 2 millions de candidats. Les concours directs session 2022 ont enregistré exactement 2 106 962 candidatures pour 6 069 postes à pourvoir.
Pour beaucoup, cela trouve sa raison dans l’inadéquation de la formation avec la demande sur le marché de l’emploi. Sur la question, le ministre en charge de l’enseignement supérieur a fait une importante révélation. En outre, sur l’inadéquation de la formation avec la demande sur le marché de l’emploi, le ministre a fait une importante révélation. « Il y a des filières que nous allons fermer dans les universités », a-t-il lâché devant les députés de l’ALT.
Pr Adjima Thiombiano a affiché : « il faut qu’on revienne à l’essentiel. Il faut qu’on spécialise les universités.
Pour quelqu’un qui veut faire mine à Dori, il sait où aller ».