Les autorités de la Transition au Burkina Faso ont rejeté deux fois des propositions de noms des Nations Unies au poste de Coordonnateur du Système au Burkina. Cela fait suite au départ de sa coordonnatrice demandé par les autorités en décembre 2022.
Depuis l’expulsion de la Coordonnatrice du système des Nations Unies au Burkina Faso, Barbara Manzi, le 23 décembre 2022, l’organisation a du mal à convaincre les autorités du Burkina. En effet, Libreinfo.net a appris que par deux fois, le Burkina Faso n’a pas approuvé les noms que les Nations Unies lui ont proposé pour la succession de madame Manzi.
Le premier candidat de nationalité franco libanais a vu son nom rejeté en avril. Le second de nationalité ivoirienne n’aurait pas aussi reçu l’aval du pouvoir. On ignore vraiment les motifs de la non acceptation. Les deux sont tous déjà des fonctionnaires du système des Nations Unies.
Les Nations Unies devront encore faire d’autres propositions de noms au Burkina. Pendant ce temps, la situation administrative se complique au sein du système à Ouagadougou. Selon les informations de Libreinfo.net, celui qui assurait l’intérim au poste de Coordonnateur du système des Nations Unies depuis décembre 2022, a renouvelé son intérim plusieurs fois.
La fin prochaine de son intérim est fixée en fin juin 2023. Promu au poste de directeur régional d’une agence des Nations Unies, il devra rejoindre Dakar à la fin de cet intérim en juin.
Il va falloir donc trouver un autre intérimaire pour le poste de Coordonnateur du système des Nations Unies s’il n’y a toujours pas un successeur désigné et accepté par le Burkina Faso.
Déjà, l’institution a opté pour un processus accéléré dans le recrutement mais les choix des noms proposés n’ont pas convaincu. « C’est un processus accéléré sinon, dans le système des Nations Unies, on ne peut pas recruter un Coordonnateur de ce poste en moins d’un an alors que nous sommes à peine six mois de vacance de poste », explique à Libreinfo.net un expert du fonctionnement du système des Nations Unies.