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Burkina : des leaders politiques et de la société civile dans la tourmente

Publié le samedi 27 mai 2023  |  Agence de Presse Africaine
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina : des leaders politiques et de la société civile dans la tourmente
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L’affaire des audios appelant à incendier chez le Moogho Naaba continue de faire des vagues au sein de la société civile et de la classe politique.

Les leaders de la société civile Marcel Tankoano, Abdoul Karim Baguian dit Lota, Désiré Guinko, Pascal Zaïda, Boukari Conombo, ont tous été placés, jeudi, sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou, a rapporté la radio privée Oméga, citant plusieurs sources.

La radio Oméga a ajouté que tous ces militants d’OSC ont été présentés, jeudi nuit, au procureur dans le cadre du dossier relatif aux appels à incendier le palais du Mogho Naaba, le roi des mossés à Ouagadougou et les audios ayant circulé.

Deux journalistes sont cités dans la même affaire, a indiqué la radio. Entendus par la police, ils ont été placés sous mandat de dépôt à la prison civile de Ouagadougou, ont confirmé leurs avocats. Il s’agit notamment du journaliste et animateur de Radio Oméga Alain Alain, et du journaliste et analyste politique Lookman Sawadogo.

Dans le cadre du même dossier, des acteurs politiques ont été auditionnés par la Division des Investigations Criminelles (DIC). Parmi eux, figurent Zephirin Diabré, Président de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) et Abdoulaye Mossé, Président du Parti panafricain pour le salut (PPS).

Leurs partis respectifs ont indiqué qu’ils n’ont pas été gardés à vue ni placés sous mandat de dépôt.

Le procureur du Faso Harouna Yoda avait souligné, dans un communiqué, que les personnes inculpées ne sont pas poursuivies pour leurs opinions mais pour des « faits graves et attentatoires à la loi pénale ».

Le procureur du Faso avait expliqué que les personnes incarcérées sont présumées « auteurs, coauteurs et complices » des messages audios publiés, début mai, sur les réseaux sociaux appelant à des rassemblements à l’effet de brûler le palais du Mogho Naaba et/où d’empêcher que cet acte soit posé.

Harouna Yoda a affirmé que les différents messages audios émaneraient d’une même source. « Leurs auteurs auraient été approchés pour l’enregistrement et la diffusion de ces audio, le tout contre rémunération ».

DS/ac/APA
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