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Art et Culture

Cannes 2023 : sur la Croisette, nouvelle vague africaine

Publié le mardi 23 mai 2023  |  africanews.com
Cannes
© Autre presse par DR
Cannes 2023 : sur la Croisette, nouvelle vague africaine
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Avec deux films en compétition, une poignée d'autres disséminés dans les sélections parallèles et deux membres du jury originaires du continent, l'Afrique n'a jamais été aussi présente à Cannes. Une "émulation artistique" portée par une nouvelle génération de cinéastes.

Une deuxième Palme d'or pour ce continent habituellement sous-représenté à Cannes et dans les autres festivals de 7e art ? "La concurrence est très, très rude", dit à l'AFP la benjamine de la compétition, Ramata-Toulaye Sy, sans se risquer à davantage de commentaires.

Née en France - où elle a grandi - de parents Sénégalais, elle a livré à Cannes un premier long-métrage empreint de lyrisme sur l'émancipation d'une femme peule.

L'autre réalisatrice du continent en lice pour la Palme est la Tunisienne Kaouther Ben Hania, révélée au grand public grâce à son thriller sur une victime d'un viol : "La belle et la meute", présenté à Cannes en 2017.

Toutes deux peuvent succéder à l'Algérien Mohammed Lakhdar-Hamina, Palme d'or en 1975 avec "Chronique des années de braise". Il est à ce jour le seul cinéaste africain à avoir reçu la distinction suprême sur la Croisette.

Sénégal, Tunisie, Maroc, Algérie, Cameroun, Soudan... Les films en provenance d'Afrique sont en pleine lumière.

"On est face à l'arrivée d’une nouvelle génération, mieux formée et qui a des choses à dire", souligne auprès de l'AFP Kaouther Ben Hania. "Il y a une vraie émulation artistique", complète le Marocain Kamal Lazraq.

"Les meutes", son premier long-métrage qui suit la folle nuit au cours de laquelle un père et son fils tentent de se débarrasser du corps d'un homme, a été présenté en Sélection officielle, dans la catégorie Un certain regard.

L'année dernière, sa compatriote Maryam Touzani - membre du jury cette année - livrait un somptueux long-métrage sur le tabou de l'homosexualité dans le royaume chérifien. Un film qui avait été présenté dans la même section.

A la Quinzaine des cinéastes, une autre section parallèle du Festival, le film "Déserts" de Faouzi Bensaïdi, sorte de western contemplatif tourné dans le Rif, n'a laissé personne indifférent.
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