La Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) dans le cadre de la journée nationale de jeûne et de prière pour la paix et la cohésion sociale, a imploré la miséricorde d’Allah pour venir à bout du terrorisme qui touche le Burkina Faso depuis sept ans.
«Nous faisons des prières pour demander à Allah de nous aider à ce que les fils et filles de ce pays puissent se pardonner, se comprendre et parler le même langage pour que la paix revienne au Burkina Faso », a exhorté le président de la Communauté musulmane du Burkina (CMBF), El Hadj Moussa Kouanda.
Selon M. Kouanda, c’est triste et même incroyable de voir les fils et filles du pays qui ont pris des armes contre leur propre Nation.
De son avis, le pays traverse une période difficile de son histoire et les Burkinabè veulent implorer Allah pour la stabilité et pour recouvrer l’intégrité du territoire national.
El Hadj Moussa Kouanda s’exprimait samedi à la grande mosquée de Ouagadougou, au cours d’une journée de jeûne et de prières pour le retour de la paix.
L’aumônier militaire, Imam Boukary Compaoré, estime il n’y a point de force et de puissance que par Allah, l’Unique et l’Omnipotent tout en lui demandant son aide pour contrer les terroristes au Burkina.
El Hadj Compaoré a relevé qu’il est grand temps pour les fils et filles du pays de s’unir autour d’une seule vision qu’est le combat contre «les Forces du mal» pour léguer aux futures générations, un pays de paix.
L’aumônier militaire a préconisé le rejet du mensonge, de la mauvaise moralité et de lutter contre l’ignorance au sein de la jeunesse en particulier.
«Ô Allah, les terroristes criminels se sont exaltés dans leur ruse, leur tromperie, leur entêtement, leur rassemblement et leur orgueil. Ô Allah retourne leurs pièges et leurs stratagèmes contre eux», a-t-il souhaité.
Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes qui ont fait des centaines de morts, plus de 2 millions de personnes déplacées et occasionné la fermeture de nombreux établissements scolaires et sanitaires.
«Ce n’est pas seulement par les armes qu’on peut gagner cette guerre mais par les jeûne et les prières», a affirmé le ministre d’Etat, le ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, le colonel-major Kassoum Coulibaly.
Selon lui, le gouvernement a accepté une requête des populations par rapport une journée de jeûne et de prières pour toutes les confessions religieuses pour un retour de la paix au Burkina.
D’après lui, chaque Burkinabè doit s’interroger sur ce qu’il doit faire pour participer à la lutte contre le terrorisme.
«Nous témoignons notre satisfaction, notre reconnaissance et remercié l’ensemble des frères et sœurs pour cette journée de jeûne et de prières pour le retour de la paix dans notre pays », a-t-il poursuivi.