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Burkina Faso : Ce qu’il faut savoir de l’audit de l’Armée et de la sécurité

Publié le jeudi 11 mai 2023  |  Libreinfo.net
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina : L’armée sollicite du matériel pour ravitailler les zones sous joug jihadiste
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Les plus hautes autorités nationales du Burkina Faso ont décidé, voici de cela près d’une année, de mener un audit dans l’Armée et dans la sécurité (Police nationale) en vue de vérifier la conformité des dépenses avec les procédures. Cette opération répond aux multiples demandes des populations et des structures de lutte contre la corruption et pour la bonne gouvernance.

Par La Rédaction

C’est sur instruction de l’ex-président de la Transition Burkina , le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, que l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASC-LC) avait entamé, depuis le mois de mai 2022, l’audit au sein de l’Armée et la sécurité (police nationale).

Les audits ont concerné le ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants, l’Armée de l’air, l’Armée de terre, la Gendarmerie nationale et la Police nationale.

Contrairement aux rapports classiques, c’est un travail d’investigation que les équipes de vérification ont mené au sein de l’Armée tout comme au sein de la Police nationale. Les enquêteurs ont vérifié les procédures des marchés. Ils sont allés examiner les équipements militaires livrés pour comparer les qualités du matériel réceptionné à celles déclarées à la commande.

Selon des sources de Libreinfo.net, rien n’a échappé aux différentes équipes d’enquêtes : des munitions, aux hélicoptères en passant par les drones, les stocks alimentaires et les équipements. Tout a été passé au peigne fin.

Une équipe d’enquête a travaillé uniquement sur les procédures d’acquisition du matériel au sein de la Police nationale.

Les enquêteurs ont travaillé sur la période allant de 2016 à 2021, c’est à dire sous le régime de l’ex-président du Faso, M. Roch Marc Christian Kaboré.

Les enquêtes ont pratiquement duré un an, de mai 2022 à avril 2023. Les travaux ont été Les plus hautes autorités nationales du Burkina Faso ont décidé, voici de cela près d’une année, de mener un audit dans l’Armée et dans la sécurité (Police nationale) en vue de vérifier la conformité des dépenses avec les procédures. Cette opération répond aux multiples demandes des populations et des structures de lutte contre la corruption et pour la bonne gouvernance.

Par La Rédaction

C’est sur instruction de l’ex-président de la Transition Burkina , le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, que l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASC-LC) avait entamé, depuis le mois de mai 2022, l’audit au sein de l’Armée et la sécurité (police nationale).

Les audits ont concerné le ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants, l’Armée de l’air, l’Armée de terre, la Gendarmerie nationale et la Police nationale.

Contrairement aux rapports classiques, c’est un travail d’investigation que les équipes de vérification ont mené au sein de l’Armée tout comme au sein de la Police nationale. Les enquêteurs ont vérifié les procédures des marchés. Ils sont allés examiner les équipements militaires livrés pour comparer les qualités du matériel réceptionné à celles déclarées à la commande.

Selon des sources de Libreinfo.net, rien n’a échappé aux différentes équipes d’enquêtes : des munitions, aux hélicoptères en passant par les drones, les stocks alimentaires et les équipements. Tout a été passé au peigne fin.

Une équipe d’enquête a travaillé uniquement sur les procédures d’acquisition du matériel au sein de la Police nationale.

Les enquêteurs ont travaillé sur la période allant de 2016 à 2021, c’est à dire sous le régime de l’ex-président du Faso, M. Roch Marc Christian Kaboré.

Les enquêtes ont pratiquement duré un an, de mai 2022 à avril 2023. Les travaux ont été supervisés par l’ex-Contrôleur général d’Etat, M. Philippe Nion et le général Wendwaoga Kéré, ancien Inspecteur général des forces armées nationales nommé général et promu Directeur du cabinet militaire de la présidence du Faso par le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, alors chef de l’Etat. À terme, deux rapports d’audits devraient être disponibles faisant le point des investigations des équipes d’enquêtes.

Selon plusieurs sources de Libreinfo.net, les rapports d’enquêtes sont presque bouclés. Les deux rapports provisoires devraient être envoyés aux institutions auditées pour recevoir leurs amendements dans un délai d’un mois.

Cependant, la récente démission, lundi 8 mai 2023, du Contrôleur général d’Etat M. Philippe Nion, risque de freiner l’avancement du processus, certes l’ex contrôleur général d’Etat a fait ses amendements en avril dernier mais les rapports provisoires n’ont pas été transmis aux institutions concernées avant l’annonce de sa démission.

Au sein de l’ASCE-LC, certains travailleurs, au parfum du contenu des résultats des contrôles pensent que l’ex-contrôleur général d’Etat aurait dû rester et procéder à la restitution des résultats des deux rapports avant de démissionner.

Les sources contactées par Libreinfo.net estiment que nul ne veut faire la restitution desdits rapports au regard de la sensibilité des informations qu’ils contiennent. Mais ils sont convaincus qu’il n’y a pas de lien avec la démission de l’ex contrôleur général d’Etat.
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