Le président de la République de Guinée-Bissau et président en exercice de la CEDEAO, Umaro Sissoco Embalo a condamné ce jeudi 27 avril 2023, les tueries de Karma dans la province du Yatenga, région du Nord au Burkina Faso.
Par Akim Hien
Le président de la Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embalo a condamné ce jeudi, les tueries qui ont eu lieu le 21 avril 2023 à Karma au Burkina Faso. Il a fait la condamnation à son nom propre et de celui de la CEDEAO.
« Au nom de la CEDEAO, je condamne avec grande fermeté et indignation, le génocide se perpétrant au Burkina Faso», a écrit le président sur son compte Twitter.
Le chef de l’Etat Bissau Guinéen promet que les responsables de cette tuerie seront « identifiés et jugés par la Cour Pénale Internationale (CPI) ».
Umaro Sissoco Embalo a aussi présenté ses condoléances aux familles et proches des victimes. «Avec mon entière compassion, je présente mes condoléances attristées aux familles et proches des victimes et souhaite prompt rétablissement aux blessés».
Depuis l’attaque de Karma qui a fait une soixantaine de morts selon un communiqué du procureur du Faso, près le tribunal de grande instance de Ouahigouya, les voix se multiplient pour demander la lumière sur les faits.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme a demandé au Burkina Faso, une « enquête complète et indépendante », les Etats-Unis ont demandé « un examen transparent ». Au niveau national, le Mouvement Ensemble pour le Faso (composé de partis politiques) a aussi demandé la lumière sur ces crimes.
Le gouvernement Burkinabè a rassuré ce jeudi 27 avril dans un communiqué qu’il fera tout pour que justice soit rendue dans cette affaire.
C’est la première fois que le pouvoir s’exprimait dans un communiqué depuis la date du massacre le 21 avril 2023.
La localité de Karma située à plus de 100 km de la capitale, Ouagadougou a fait l’objet de plusieurs agressions terroristes.