Le gouvernement a annoncé mardi qu’il prévoit un nouveau découpage du territoire pour rapprocher davantage l’administration des populations et corriger les imperfections liées à sa gestion.
« La réalisation d’un redécoupage administratif du territoire répond toujours à un besoin d’innovation majeure en matière de gestion administrative et d’organisation politique du territoire par rapport au dispositif organisationnel. Il vise aussi à corriger les imperfections et surtout à rapprocher davantage l’administration de l’administré », a déclaré le ministre en charge de l’Administration du territoire, le colonel Boukaré Zoungrana.
Selon le colonel Zoungrana, l’organisation actuelle du territoire national n’est pas remise en cause mais il se dégage plutôt un souhait ardent des populations de nombreuses localités de voir leurs zones érigées en nouvelles entités administratives.
Le ministre en charge de l’Administration du territoire s’exprimait mardi à Ouagadougou au cours d’une séance plénière de l’Assemblée législative de Transition (ALT) sur le projet de découpage du territoire national.
Il a par ailleurs expliqué qu’au regard des évolutions démographiques et sociologiques constatées et pour répondre aux multiples demandes des populations en terme d’érection de nouvelles entités administratives, des projets de redécoupage ont été successivement annoncés en 2013 et 2021 sans toutefois aboutir.
« Le découpage administratif est une organisation du territoire national en entité administrative pour assurer dans le cadre d’un Etat unitaire, la représentation et la permanence de la présence de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national », a soutenu le colonel Boukaré Zoungrana.
Le Burkina Faso compte actuellement 13 régions, 45 provinces, 350 départements tous érigés en commune ainsi que la commune de Ouagadougou et 8907 villages.