Le Plan d’actions de la Transition pour la stabilisation et le développement (PA-SD) du Burkina va coûter environ 7 673 milliards de F.CFA selon la ministre déléguée chargée du Budget, Mme Fatoumata Bako. L’information a été donnée ce mercredi 12 avril 2023 lors d’une présentation dudit plan en séance plénière à l’Assemblée législative de Transition, à Ouagadougou.
« Lutter contre le terrorisme et assurer l’intégrité territoriale ; répondre à la crise humanitaire ; refonder l’Etat et améliorer la gouvernance et œuvrer à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale ». Tels sont les quatre piliers du Plan d’actions de la Transition pour la stabilisation et le développement (PA-SD) du Burkina.
Ils ont été présentés par la ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des finances et de la prospective chargée du Budget, Mme Fatoumata Bako, aux députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT) réunis en plénière ce 12 avril.
Ce plan va coûter environ 7673 milliards de F.CFA sans les charges courantes de l’Etat selon la ministre Bako qui précise que ce plan est programmé sur la période 2023-2025.
« Il sera financé à hauteur de 40,3% soit 3094 milliards de F.CFA sur ressources propres, à hauteur de 38,8% soit 2 437 milliards de F.CFA par les autres ressources extérieures dont 12,5% pour les prêts et 19,3% pour les subventions. Le besoin de financement du plan s’élève à 2 141,4 milliards F.CFA représentant 27,9% du coût total » a indiqué la ministre déléguée chargée du Budget.
A termes, poursuit Mme Bako, ce plan devrait permettre notamment d’améliorer le maillage du territoire en services de sécurité opérationnels à 77% en 2025 contre 69,2% en 2021 et de faire baisser l’indice global d’insécurité de 1,1% en 2021 à moins de 1% en 2025.
Par ailleurs, la ministre déléguée a souligné que « le plan d’action entend porter à au moins 75% par an le taux d’exécution du plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables en insécurité alimentaire et nutritionnelle ».
En clair, l’ambition du plan d’actions, à travers le pilier « Répondre à la crise humanitaire », est de porter à 50 % au moins d’ici 2025, le nombre de personnes déplacées internes retournées, intégrées ou installées dans leurs localités d’origine de façon volontaire