A la suite de l’expulsion du Burkina des deux correspondantes françaises des journaux Le Monde et Libération, samedi dernier, la France a réagi ce lundi 3 avril à travers son ambassade au Burkina Faso.
« La France regrette vivement l’expulsion des correspondantes de Le Monde et de Libération du Burkina Faso », à déclarer l’institution sur sa page Facebook.
Tout le long de ce weekend, la presse hexagonale s’est faite l’écho de ces expulsions décidées « sans notification officielle » de la part des autorités burkinabè, insistaient-ils et dénonçant une « mesure injuste et sans fondement ».
Pourtant, le 27 mars dernier, le ministre Porte-parole du gouvernement, Jean-Emmanuel Ouédraogo a signé un communiqué dénonçant le « manque de professionnalisme » du journal Libération dans le traitement de l’information sur une vidéo mettant en scène des hommes portant des tenues s’apparentant à celles que portent les soldats de l’armée burkinabè.
S’interrogeant sur les desseins du média français, communiqué rappelle que les groupes armés terroristes font preuve de perfidie en commettant certains actes sous l’apparence des forces combattantes du pays.