Procès Vincent Dabilgou: une demande de mise en liberté provisoire rejetée par le tribunal

Publié le mardi 4 avril 2023 | Libre Info

© Autre presse par DR
L’ex ministre burkinabè des Transports sous le regime du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Vincent Dabilgou

Le Procès de l’ancien ministre des Transports Vincent Dabilgou a été renvoyé au 4 mai 2023 après sa réouverture ce lundi 3 avril 2023 et la demande de mise en liberté provisoire rejetée.

Le procès Vincent Dabilgou rouvert ce 03 avril 2023 a été renvoyé au 04 mai 2023 après trois suspensions successives de l’audience.

Ce nouveau renvoi intervient suite à la requête de l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par les avocats de la défense au tribunal.

Se référant à l’article 157 de la constitution et à l’article 25 de la loi organique portant attribution et fonctionnement du Conseil constitutionnel, le nouveau conseil des avocats de Vincent Dabilgou a demandé au tribunal de surseoir au procès en attendant la décision du Conseil constitutionnel dans un délai de 30 jours sur la compétence du Tribunal de grande instance Ouaga I à juger le dossier. Une demande qui a été favorablement acceptée par le tribunal.

En effet, les avocats de la défense estiment que leur client doit être jugé par la Haute cour de justice et non par le TGI car il est poursuivi dans le cadre de sa gestion en tant que ministre.

Demande de mise en liberté provisoire rejetée
Outre l’exception d’inconstitutionnalité, les avocats ont plaidé pour une mise en liberté provisoire de Vincent Dabilgou au regard de la présomption d’innocence dont il bénéficie.

Ce que le parquet n’a pas voulu entendre et s’est opposé. « Nous nous opposons fermement à la mise en liberté de M. Vincent Dabilgou » a lancé le procureur.

Finalement, la requête a été rejetée par le Tribunal après avoir écouté toutes les parties.

Épinglé par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), Vincent Dabilgou est poursuivi pour « détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, financement occulte de parti politique ».

Depuis, le 9 février 2023, il est emprisonné à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

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