Les autorités Burkinabè ont décidé d’expulser Sophie Douce, la correspondante du journal français Le Monde du territoire Burkinabè.
La correspondante du journal Le Monde Sophie Douce a quitté Ouagadougou le samedi, dernier délai qui lui avait été donné pour quitter le pays.
Sophie Douce n’est pas la seule correspondante expulsée ces dernières heures du Burkina Faso. Sa consœur du journal français, Libération, Agnes Faivre a aussi été sommée le vendredi 31 mars de quitter le pays en 24h.
Selon des sources à Libreinfo.net , dans certains milieux sécuritaires,il serait reproché aux deux correspondantes des activités «non conformes» à leurs missions de journalisme.
Les rédactions des deux médias français se sont indignées de la décision des autorités Burkinabè et appellent celles-ci à revenir à des meilleurs sentiments.
Depuis l’arrivée au pouvoir au Burkina Faso des nouvelles autorités, le 30 septembre 2022, ce sont deux médias français qui ont été suspendus. Il s’agit notamment de Radio France Internationale (RFI) et de la chaîne de télévision France 24.
Le correspondant de cette chaine de télévision avait été aussi auditionné par le Conseil superieur de la communication (CSC) le 21 mars. La décision est toujours attendue.
Dans le même temps, les autorités burkinabè n’hésitent pas à déclarer quelqu’un persona non grata et l’expulser immédiatement. C’est le cas notamment de Barbara Manzi, la coordinatrice résidente du système des nations unies expulsée en décembre 2022. Dans la foulée, deux citoyens français ont également expulsés.