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Première session ordinaire 2023 du Conseil des Frontières : « La non maîtrise de nos frontières avec les pays voisins peut être source de plusieurs maux », dixit le Premier ministre

Publié le vendredi 31 mars 2023  |  Primature
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© Autre presse par DR
Première session ordinaire 2023 du Conseil des Frontières : « La non maîtrise de nos frontières avec les pays voisins peut être source de plusieurs maux », dixit le Premier ministre
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Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla, a présidé ce jeudi 30 mars 2023 à Ouagadougou, la première session ordinaire de l’année 2023 du Conseil des Frontières. Au cours de cette rencontre, il a invité les différents acteurs concernés par la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Gestion des Frontières, à s’impliquer fortement, pour l’atteinte des objectifs de ce référentiel.
Dans le but d’assurer une meilleure gouvernance de ses frontières, le Gouvernement du Burkina Faso a mis en place depuis décembre 2013, une Commission Nationale des Frontières (CNF), composée d’un organe décisionnel et d’orientation, le Conseil des Frontières et d’un organe exécutif, le Secrétariat Permanent de la Commission Nationale des Frontières (SP-CNF).

Le Conseil des frontières doit tenir deux (02) sessions ordinaires par an. Ainsi, la première session ordinaire de l’année 2023 s’est déroulée ce jeudi 30 mars 2023 dans la matinée, en présence du Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla, par ailleurs président du Conseil des frontières.
Elle avait pour objectifs entre autres, de présenter aux participants, l’état de mise en œuvre des recommandations de la précédente session, organisée le 31 mai 2022, mais aussi de porter à leur connaissance, l’état d’avancement des dossiers du différend frontalier Burkina/Bénin et des autres dossiers de matérialisation des frontières de notre pays.
Pour le Chef du Gouvernement, la non maîtrise de nos frontières avec les pays voisins peut être source de plusieurs maux, contre lesquels il était nécessaire de prendre des mesures urgentes.

Ces maux sont entre autres, le développement de la criminalité transfrontalière, les trafics illicites de tous ordres, la persistance et la multiplication des conflits et incidents aux niveaux des frontières, la persistance du terrorisme dans la sous-région.
Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla, a souligné que la Stratégie Nationale de Gestion des Frontières (SNGF), adoptée en 2015, constitue une réponse aux maux auxquels sont confrontées les localités frontalières du Burkina Faso.
« Elle ambitionne également d’être un levier pour le développement de ces localités qui apparaissaient comme des "laissés pour compte" », a-t-il ajouté.
De l’avis du Premier ministre, la réussite dans la mise en œuvre de cette stratégie requiert nécessairement l’implication de l’ensemble des acteurs et une conjugaison des efforts.
Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, le colonel Boukaré Zoungrana, a pour sa part, rappelé les recommandations formulées le 31 mai 2022, par les membres du Conseil des frontières.

Il s’agit notamment de la sécurisation des ressources dédiées à la gestion des frontières, de la signature des contrats des conseils juridiques chargés de la défense des prétentions du Burkina devant la Cour internationale de justice (CIJ) en l’affaire Burkina-Bénin.
Ces recommandations sont également relatives à la sécurisation des zones frontalières, à l’amélioration des mécanismes de renseignements et de gestion des conflits frontaliers, à la promotion du développement harmonieux des zones frontalières, à travers la mise en œuvre effective de projets structurants et la réalisation des infrastructures administratives et sociales, au renforcement de l’administration publique aux frontières, à une meilleure implication et responsabilisation des collectivités territoriales dans la mise en œuvre du plan d’actions.
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