L’Agence nationale en charge de la sécurité sanitaire (ANSSEAT, ex LNSP), invite les populations burkinabè, à une «vigilance accrue» face aux médicaments dits naturels, censés améliorer la performance sexuelle et booster l’effort physique, au risque de contracter des maladies cardiovasculaires.
La prolifération de certains produits dits naturels, à usage thérapeutique, censés booster l’effort physique et surtout améliorer l’activité sexuelle, représenterait une des causes de l’augmentation des maladies notamment cardiovasculaires au sein des jeunes et des personnes âgées, lit-on dans un communiqué publié vendredi par le quotidien public Sidwaya.
Il s’agit d’un texte du Pr Elie Kabré, Directeur général de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire, de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT, ex Laboratoire national de santé publique).
Les investigations menées par l’ANSSEAT, ont révélé la présence de principes actifs de médicaments pharmaceutiques en quantité importante, notamment d’hormones à effet dopant, d’anti-inflammatoires à effet antalgique (antidouleur) et de sildenafil (molécule chimique du « Viagra »), indique le communiqué.
«Ces formulations qui se font sans déclaration, ni enregistrement, ni contrôle auprès des autorités sanitaires habilitées, constituent un danger pour les consommateurs», martèle Pr Elie Kabré.
«Face à cette tromperie servie aux consommateurs, l’ANSSEAT (ex LNSP) reste disponible à recueillir pour exploitation toutes informations relatives à ces pratiques frauduleuses et compromettantes pour la santé des Burkinabè», conclu son Directeur général.