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Burkina Faso : Infrastructures routières, le génie militaire « n’est pas encore prêt » estime le colonel-major Kassoum Coulibaly, ministre de la Défense

Publié le mercredi 15 mars 2023  |  Libre Info
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© Autre presse par DR
le colonel-major Kassoum Coulibaly, ministre de la Défense
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Face aux députés de l’Assemblée législative de transition (ALT), ce mardi 14 mars 2023, le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le colonel-major Kassoum Coulibaly a expliqué que la prise en charge des projets routiers par le génie militaire dans les zones à défi sécuritaire n’est pas envisageable à court terme.

La question d’infrastructures routières est devenue une préoccupation depuis plusieurs années au Burkina avec les attaques terroristes. Ce secteur est en pleine souffrance dans les zones à fort défi sécuritaire.

Cependant, les défis de réhabilitation et de bitumage de certaines routes restent encore essentiels dans le cadre de la lutte enclenchée contre le terrorisme, notamment, l’acheminement des vivres et le déploiement des forces de combattants dans plusieurs zones.

C’est dans ce contexte que le député Harold Thiombiano a interrogé le ministre de la Défense le colonel-major Kassoum Coulibaly sur la contribution du génie militaire dans la prise en charge des projets routiers en cours dans les zones « dites rouges ». Sur ce point, le ministre Coulibaly a affirmé que cela n’est pas envisageable sans l’apport d’autres solutions.

« Compte tenu des priorités, si on doit former des militaires pour construire ou réparer des routes au lieu de faire du déminage ou des fortifications pendant que des entreprises civiles peuvent le faire, il y a matière à réfléchir » a indiqué le colonel-major Kassoum Coulibaly.

« Il est évident que dans ces conditions, l’implication du génie militaire dans la prise en charge des projets routiers en cours dans les zones à fort défi sécuritaire n’est pas envisageable actuellement, ni à court terme si des solutions appropriées ne sont pas recherchées » a-t-il expliqué.

Selon lui, le génie militaire ne dispose d’aucun équipement permettant de réaliser le revêtement des routes à base de bitume. Il estime que le génie militaire ne peut être déployé sur plusieurs chantiers. « Le génie militaire est à cheval entre des missions de combat et la réalisation de travaux d’infrastructures » a-t-il dit.

Au-delà du faible équipement du génie militaire, le corps a également besoin de plus de 54 milliards de F.CFA pour une opération effective dans les zones à risques.

Le génie militaire est l’ensemble des techniques d’attaque et de défense de places, de postes et de construction d’infrastructures nécessaires des armées au combat.

Ses missions sont l’appui au combat et l’aide au déploiement.
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