Afin d’éviter que les médias burkinabè soient utilisés contre le Burkina Faso, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), de concert avec l’Union nationale de l’audiovisuel libre du Faso, l’Observatoire burkinabè des médias, les responsables des médias et les animateurs, a fait des recommandations ce vendredi 10 mars 2023 à l’endroit des promoteurs des médias et des animateurs d’émissions directes.
Aux promoteurs des médias audiovisuels, le CSC recommande:
- de confier ces émissions aux journalistes et animateurs professionnels
- de choisir les animateurs sur les plateaux en fonction des thèmes abordés;
- de veiller à la préparation effective de chaque émission par une équipe technique sous la responsabilité du directeur de station et du rédacteur en chef;
- de prévoir une durée maximale de l'émission à 56 mn et de déterminer le temps d’intervention maximale de chaque auditeur;
- de mettre en place le dispositif de retardement de la voix afin d'éviter la commission des manquements en direct conformément à la décision suscitée;
- d'assurer la formation continue des journalistes et animateurs de ces émissions aussi bien en français que dans les langues nationales.
A l'endroit des animateurs et journalistes, le CSC recommande :
- de trouver des thèmes précis pour chaque émission d'expression directe;
- de privilégier notamment des thèmes contribuant à la recherche de la paix et de solutions à la crise sécuritaire, à l'engagement citoyen, au civisme et aux valeurs démocratiques et républicaines;
- d'opérer des choix adaptés et pertinents des invités sur les plateaux de débats;
- d'interrompre immédiatement à l'antenne les intervenants indélicats notamment ceux dont les propos portent atteinte à la cohésion sociale et à la paix.