n pays appelé Burkina Faso sera bientôt ingouvernable si on y prend pas garde le plus tôt possible. Et pour cause !
Depuis l’avènement du MPSR 2, les partis politiques sont dans un musèlement total en dépit de l’existence de la constitution qui leur donne le droit de s’exprimer. Par contre des organisations de la société civile ont le vent en poupe et sont en libres de s’agiter tant que cela sera dans le soutien et le raffermissement des bases du pouvoir en place.
A cet effet, il leur est permis d’injurier, de calomnier, de menacer de mort tous ceux qui ont une vision contraire à celle du pouvoir. En somme, ces OSC sont stipendiées pour désorganiser ces partis politiques, désorienter et recruter les militants de ces partis pour grossir les soutiens du MPSR 2.
Pour la circonstance, des mots d’ordre et autres slogans édifiants sont concoctés dans des salons feutrés et canalisés vers ces OSC Pantins acquises à la cause du pouvoir. A titre d’exemple, quand on crie à gosiers déployés qu’il y aurait pas d’élections ou que c’est Ibrahim Traoré qui sera là jusqu’à sine die, eh bien, à quoi faut il s’attendre ?
Ça ne fait pas de doute que le pouvoir et ses relais s’arrangeront vaille que vaille à violer le calendrier de la transition pour s’imposer au peuple, même au prix du sang des burkinabè. Voltigeant dans des illusions, ces OSC faméliques croient comme fer que les rapports de force sont à leurs faveurs.
Finalement, quelles ont été les motivations réelles de la prise du pouvoir de cet officier? Si on ne le sait pas trop, on peut dire sans se tromper que la graine de la division est semée !
Que le civisme a foutu le camp ; que le fameux patriotisme se conjugue au passé ! Plus grave, tout est concocté pour que ce pays soit ingouvernable et instable ! Dans une ambiance de méli mélo sans substance où des miasmes sulfureux d’une certaine religion se font sentir, où des nostalgiques d’une certaine Pseudo- révolution s’agitent comme des alevins en bordure de mer, eh bien la pétaudière est bien installée.
Constamment on entendra ce cri de guerre ou de ralliement : » irrissi, irrissi, partazez, sotez, sortez, à bas la France, vive irrissi » . Voici ce qui se vivra les temps à venir ! Pauvre Burkina, pourquoi ce sort ? Cette malédiction ? Hum !