Le ministre de l’Urbanisme des Affaires foncières et de l’Habitat, M. Mikaïlou SIDIBE était face aux députés, ce mardi 07 février pour répondre à une question orale relative à la restructuration des zones d’habitat spontané appelés communément ‘’non lotis’’.
A quand la mise en œuvre effective de ce programme ? Prend-il en compte le projet d’érection des habitations spontanées en habitations à loyer modéré (HLM) ? Quelle différence y a-t-il entre restructuration et lotissement ? A quand la levée totale de la mesure de suspension des lotissements à Ouaga et Bobo ? Ce sont autant de questions qui ont été adressées au ministre SIDIBE.
Après avoir dépeint la situation réelle des habitats spontanés dans les villes du Burkina, le ministre a apporté ses éléments de réponse à l’auteur de la question mais aussi aux préoccupations soulevées par les députés à la suite de son intervention.
Ainsi, les députés ont beaucoup appris de la communication du ministre, faisant, entre autres, la différence entre lotissement et restructuration, et s’informant assez sur le mode de financement du programme et sur la démarche à la fois participative et inclusive dans laquelle il s’est inscrit dans le processus de mise en œuvre.
Engagé depuis 2018, rappelle le ministre, dans le but de créer des conditions de vie dignes dans les ‘’non lotis ‘’, l’initiative a été freinée par l’instabilité institutionnelle qu’a connue le pays.
Considéré par certains députés comme un nouveau front que le ministre veut engager au regard de sa complexité, le ministre a convaincu les députés sur la nécessité de s’attaquer courageusement à ce ‘’front’’ pour ne différer le problème et le rendre ingérable dans les années à venir.
Pour ce faire, les députés, avec à leur tête, le président de l’ALT, Dr Ousmane BOUGOUMA, ont encouragé le ministre pour son engagement à résoudre le problème et lui témoigné de leur soutien de leur accompagnement.