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FESPACO 2023 : le dispositif sécuritaire apprécié par les festivaliers

Publié le vendredi 3 mars 2023  |  Libreinfo.net
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© Autre presse par DR
La 28è édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra du 25 Février au 4 mars 2023.
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La 28e édition du FESPACO (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou) se tient avec un dispositif sécuritaire élevé selon le constat fait par Libreinfo.net le 1er mars 2023.

Que ce soit au siège du FESPACO, à la place de la Nation ou à la Maison du peuple, les festivaliers se déplacent en toute sécurité. Sur ces lieux, j’ai pu constater la présence des forces de sécurité ça et là. Tout est sous haute surveillance policière. Il s’agit de d’assurer la sécurité des personnes et des biens à l’occasion de la 28e édition du FESPACO.

Aux alentours du siège du site du FESPACO, toutes les issues menant à la porte centrale sont barricadées sauf le sens inverse du bitume menant à la place de la nation qui est libéré. Sur les lieux, aucun véhicule n’est autorisé à part les véhicules sécuritaires, l’ambulance et les quelques organisateurs.

Pour franchir la porte d’entrée, exposants et visiteurs sont fouillés devant deux portes d’entrées dont l’une est consacrée exclusivement aux personnes ayant des badges et l’autre aux personnes munies de tickets.

Chacun suit un rang pour éviter tout désordre. Seules les personnes munies de badge peuvent entrer à tout moment de la journée. Les autres sont autorisés à partir de 18 heures.

Je rencontre Mme Zalissa Bonkoungou qui dit venir faire une visite. Elle m’a déclaré être à l’aise avec la forte présence sécuritaire. « Lorsque que vous rentrez, vous êtes à l’aise. Il y a de l’assurance partout sur le site. À tous les niveaux, on trouve des policiers. On ne peut pas faire 2 mètres sans croiser un policier », s’est-elle réjouie.

Selon elle, la différence sécuritaire par rapport aux autres années est significative, car au-delà des portes d’entrées, on rencontre des hommes de sécurité à l’extérieur comme à l’intérieur.

Pour M. Amado Ouédraogo, exposant, le dispositif sécuritaire est au top. La présence des forces de sécurité dissuade tout voleur ou ennemi.

« Lorsque nous voulons entrer, nous présentons nos badges. Et on se fait fouiller. Grâce à la fouille, rien de dangereux n’entre, même pas un briquet. Sur la ronde des policiers, cela n’a aucun dérangement. Nous sommes habitués et ça donne de l’assurance ».

Un peu plus loin, à la place de la nation, c’est le même constat que je fais. Toute la zone est quadrillée de policiers. En plus d’eux, on note également la présence des soldats du feu (sapeurs pompiers) pour prévenir tout incendie.

J’ai aussi rencontré Mme Mariam Combary, une exposante. Selon elle, la présence des hommes de sécurité ne doit en aucun cas être de trop au regard du contexte du pays. Par ailleurs, elle a salué cette forte présence.

« Avec la situation du pays, c’est normal. On ne peut laisser les gens faire tout ce qu’ils veulent. On ne se connait pas tous. Peut-être qu’il y a des personnes mal intentionnées parmi nous. Ils font bien leur travail. Ils tournent à chaque moment pour savoir ce qui se passe », a-t-elle dit.

Après ces lieux, c’est à la Maison du peuple que j’ai bouclé mes constats. À la porte principale, les festivaliers sont alignés pour les fouilles.

M. Ousséni Nongtologo, un visiteur. Il dit être satisfait de la sécurité. « Côté sécurité, jusqu’à présent, nous n’avons pas de problème. Tout est vérifié dans les moindres détails avant l’entrée. Avec la foule, c’est bien de jouer à la prudence. Donc la ronde n’est pas gênante, elle est normale », a-t-il indiqué.

À pied où à véhicule, les policiers signalent leur présence partout. M. Ousmane Tiendrébéogo est un exposant.

Il fait savoir que rien ne peut entrer en cachette avec la qualité des fouilles. « Avec ces fouilles, rien ne peut être masqué. Je suis venu avec un briquet pour coller des chaussures, mais j’ai été obligé de l’abandonner à la porte Impossible de faire rentrer quelque chose », a fait savoir l’exposant. Pour lui, la méthode policière les épargne des voleurs.

Par Joël Thiombiano
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