Les Premiers ministres malien et burkinabè Dr. Choguel Kokalla Maïga et Me Apollinaire Kyelèm de Tambèla ont donné samedi à Ouagadougou, le clap de départ du 28e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), a-t-on constaté.
Côte à côte, les deux chefs de gouvernement (Choguel Maïga et Me Kyelèm) ont franchi la porte du Palais des sports de Ouaga 2000 qui accueille l’ouverture du FESPACO, sous les acclamations des festivaliers venus nombreux pour la fête du 7e art africain.
Tour à tour, le président de la délégation spéciale de Ouagadougou Maurice Konaté et le secrétaire général du ministère en culture et président du comité national d’organisation Fidèle Tamini, ont salué la présence du Premier ministre malien à Ouagadougou.
« La République sœur et amie du Mali est le pays invité d’honneur de cette 28e édition du Fespaco. Ce choix amène les deux nations à davantage fraterniser et regarder dans le même viseur. Le Mali et le Burkina cheminent ensemble vers les projets communs en matière d’intégration et de coopération », a déclaré le ministre burkinabè en charge de la culture Jean Emmanuel Ouédraogo qui a lu le discours de son Premier ministre.
Pour le Premier ministre malien, le rôle des « Hommes de cultures, c’est de dire aux hommes politiques, continuez et suivez vos peuples. N’échouez pas, n’hésitez pas, ne regardez pas en arrière. Nous avons donc l’obligation de réussir ».
Il rappelle également que « le cinéma et tout ce qui est artistique sont une composante essentielle de la résistance des peuples africains contre la soumission de la résilience des peuples contre toute forme de domination ».
Sur le plan sécuritaire, le chef du gouvernement malien a rappelé que « en 2023, la priorité de nos peuples c’est leur sécurité : sécurité physique, sécurité alimentaire, sécurité sanitaire, sécurité éducationnelle, sécurité d’aller et revenir et sécurité de se réunir en paix comme à ce festival ».
« Nous devons soutenir et donner des moyens à nos armées respectives pour restaurer notre souveraineté, notre dignité, notre confiance », a-t-il insisté.
Selon M. Maïga, « « les peuples veulent être unis, ils veulent être fédérés. Donc écoutons nos peuples ».
La 28e édition du Fespaco se tient du 25 février au 4 mars à Ouagadougou sous le thème « cinéma d’Afrique et culture de la paix ». 146 films sont en compétition officielle pour cette édition.
C’est le film du Somalien Khadar Ayderus Ahmed, « La femme du fossoyeur » qui a remporté la dernière édition de l’Etalon d’or de Yennenga en 2021.