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Coopération : « la démocratie vient après la sécurité » Choguel Maïga

Publié le samedi 25 fevrier 2023  |  Libreinfo.net
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Les premiers ministres burkinabè Apollinaire Kyélem et Choguel Maïga avec des membres de leurs gouvernements ont tenu un conseil de ministres conjoint ce 24 février 2023 à Ouagadougou. A l’issue de ce conseil, le chef du gouvernement malien a déclaré que « la démocratie vient après la sécurité » pour parler de la lutte contre le terrorisme et les élections.

Les élections oui, mais la sécurité d’abord! C’est du moins ce que le premier ministre malien Choguel Maïga a tenté de dire ce 24 février, à l’issue du conseil des ministres conjoint entre les gouvernements du Mali et du Burkina Faso.

Pour lui, il est inutile de se laisser distraire. « Nous avons décidé de ne plus être distraits, de nous consacrer sur la contradiction principale : lutter pour la paix des populations, leur donner la sécurité physique, alimentaire, éducationnelle, sanitaire et autres parce que sans sécurité, il n’y a pas de démocratie.»

La lutte contre le terrorisme est un impératif et prioritaire poursuit le chef du gouvernement malien Choguel Maïga qui déclare que : « La démocratie vient après la sécurité.

Nous n’avons pas voulu, le Mali et le Burkina Faso faire comme dans d’autres pays où pendant 20 ans on a organisé des élections et puis un jour les partenaires ont décidé de partir et on voit les populations s’agripper aux trains d’atterrissages des avions pour quitter leur pays, les dirigeants étant partis avant. »

Le terrorisme n’est pas une guerre communautaire précise-t-il, tout en indiquant que : « Nous n’avons pas de problème communautaire, c’est fabriqué ailleurs et des hommes sont instrumentalisés au nom de l’islam tantôt, au nom des ethnies, etc. pour distraire nos gouvernements. »

C’est pourquoi, la fédération tant annoncée doit être effective et le Mali et le Burkina Faso sont plus que jamais engagés à cet effet, à en croire le premier ministre burkinabè Apollinaire Kyélem.

« Le Burkina Faso et le Mali sont engagés dans la Fédération» fait-il comprendre soutenant que son pays et le Mali travaillent à mettre de côté, les artifices administratifs et politiques pour aller vers la fédération.

« Tout le temps que nous avons passé à discuter, c’est de voir comment nous pouvons proposer des jalons pour la Fédération des deux pays, des deux peuples» ajoute le premier ministre Kyelem qui trouve que « les peuples sont déjà fédérés».

Par Nicolas Bazié
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