Houet : Des étudiants de l’Université Nazi Boni incités à écrire des œuvres

Publié le jeudi 23 fevrier 2023 | AIB

© Autre presse par DR
Panel littéraire organisé par l’Association des jeunes écrivains du Burkina Faso en collaboration avec UFR/SH-LAM de l’Université Nazi

Bobo-Dioulasso, L’Association des jeunes écrivains du Burkina Faso, en collaboration avec l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines, lettres, arts et médias (UFR/SH-LAM) de l’Université Nazi Boni, a organisé samedi à Bobo-Dioulasso, un panel littéraire, dans l’optique d’inciter les étudiants à s’intéresser à la littérature et à écrire des romans.

L’Association des jeunes écrivains du Burkina Faso, en collaboration avec l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines, lettres, arts et médias (UFR/SH-LAM) de l’Université Nazi, a organisé un panel littéraire, le samedi 18 février 2023, à Bobo-Dioulasso.

Ledit panel s’est tenu sous le thème : « L’édition littéraire au Burkina Faso ».

Selon le Président de l’Association des jeunes écrivains du Burkina Faso, Abdoul Rajac Guira, ce panel vise, non seulement à informer les étudiants sur les processus d’édition des livres, mais aussi les inciter à écrire en leur facilitant la tâche.

A l’entendre, plusieurs étudiants, ont des difficultés à se mettre en contact avec une maison d’édition, d’où l’organisation de ce panel littéraire.

« On ne peut pas parler de livre sans parler d’édition. Comme l’édition est à la base de toute œuvre littéraire, il était nécessaire pour nous d’outiller les étudiants sur les processus d’évolution dans le monde du livre », a indiqué M. Guira.

Au cours de ce panel, plusieurs sous thèmes ont été développés.

Il s’est agi des communications sur les formes de l’édition littéraire au Burkina Faso, animé par Dr Adamou Kantagba.

Le Dr Kantagba a bâti son intervention autour des conditions dans lesquelles les écrivains éditent leur manuscrit et les différents types de maison d’édition au Burkina Faso.

Le second sous le thème : « Harmattan France au Burkina Faso : historique et modalité d’édition », a été décrypté par le responsable Harmattan France au Burkina Faso, Pr Penou Achille Somé.

Quant au troisième sous thème : « L’expérience d’un écrivain », il a été développé par l’écrivain Charles Niamba.

Charles Niamba a dépeint les difficultés auxquelles il a fait face pour éditer son premier roman.

A cet effet, il a invité les étudiants à se lancer dans la rédaction d’œuvre littéraire car il n’y a pas de bon moment pour le faire.

Selon le directeur de l’UFR/SH-LAM, Clément Koama, l’initiative de tenir ce panel est salutaire, car elle est complémentaire des enseignements de son unité de formation.

« Ce panel permettra aux étudiants de savoir comment on peut éditer une œuvre au Burkina Faso, les types et modes d’édition et les difficultés qu’un écrivain peut rencontrer dans le processus d’édition de son ouvrage », a laissé entendre l’enseignant chercheur.

Des aspects qui, selon lui, ne peuvent pas tous être enseignés à l’université.

A l’occasion, des livres d’auteurs burkinabè ont été exposés.

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