Attaque de Deou et Oursi: Le Faso Autrement demande de «corriger immédiatement la trajectoire de la Transition»

Publié le jeudi 23 fevrier 2023 | Libre Info

© Autre presse par DR
Dr Ablassé Ouédraogo

Le parti Le Faso Autrement de Dr Ablassé Ouédraogo a condamné mercredi les attaques de Deou et Oursi dans la province de l’Oudalan, région du Sahel le 17 février 2023. Dans une déclaration, le parti appel l’exécutif à corriger le trajectoire de la Transition.

Depuis le lundi 20 février 2023, les burkinabè sont toujours sous le choc de la disparition des 51 soldats tombés lors de l’attaque terroriste à Deou et Oursi dans la région du Sahel. Les réactions de condamnations se multiplient. Ce mercredi 22 février, le parti Le Faso Autrement a condamné l’attaque.

« Le Parti Le Faso Autrement condamne sans équivoque ces attaques terroristes barbares et atroces », écrit Dr Ablassé Ouédraogo, le président du parti dans une déclaration.

Le parti Le Faso Autrement a salué la mémoire des soldats tombés à Deou et Oursi,« le Faso Autrement voudrait ici saluer respectueusement la mémoire des braves combattants tombés sur le champ d’honneur pour la défense du territoire ».

Par ailleurs, il lance un « appel au peuple burkinabè à conserver son esprit de résilience dans l’union sacrée derrière la Transition et les Forces combattantes pour vaincre l’hydre terroriste qui endeuille notre pays depuis plus de huit (8) ans.»

«Nous appelons l’Exécutif du MPSR2 à corriger immédiatement la trajectoire de la Transition en se consacrant exclusivement sur les quatre objectifs initiaux qu’il s’est donnés dans la Charte de la Transition», déclare le Faso Autrement.

Le parti ajoute qu’il faut recadrer la Transition et éviter de «faire dans la dispersion et le populisme, toute chose qui creuse la division entre les fils et les filles de notre chère patrie».

Depuis la mort des 51 soldats le 17 février 2023, les condamnations viennent de tous les milieux, politiques et organisations de la société civile. Plusieurs soldats sont blessés et d’autres sont toujours recherchés.

Jusqu’à ce jour, aucun groupe terroriste n’a revendiqué l’attaque. L’armée burkinabè indique que dans la contre-offensive au moins 160 terroristes ont été tués et un important arsenal détruit.

Commentaires

Dans le dossier