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Coopération : Le G5-Sahel compte relancer ses «opérations militaires»

Publié le mardi 21 fevrier 2023  |  Libre Info
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© aOuaga.com par DR
G5 SAHEL : la Mauritanie prend les commandes, de nouvelles résolutions prises
Lundi 20 février 2023, En marge au 36ème Sommet Ordinaire des chefs d`États de l’Union Africaine, le Président de la République, SEM Mohamed Bazoum, a participé au 6ème Sommet extraordinaire des Chefs d`Etat du G5 Sahel, qui s`est tenu à N`Djamena.
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La force conjointe G5-Sahel entend relancer ses opérations militaires dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. A cet effet, elle a tenu un sommet extraordinaire le 20 février 2023 à N’Djamena au Tchad.

La relance des opérations militaires de la force conjointe G5-Sahel pour mieux lutter contre le terrorisme a fait l’objet d’un sommet extraordinaire le 20 février 2023 à N’Djamena, au Tchad. Cette instance regroupe désormais le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad .

Le général Mahamat Idriss Deby, président de la Transition du Tchad et ex-président en exercice du G5-Sahel, dans son allocution, a insisté « sur la nécessité de ne pas trahir les idéaux des prédécesseurs, les espérances des populations et par-dessus tout, l’esprit d’unité qui fait l’ADN du G5 Sahel».

Il a rappelé que le retrait du Mali, l’un des pays fondateurs, est un événement douloureux qui nécessite une réflexion profonde sur les engagements communs.

C’est une volonté qui connaît bien des «handicaps», car le Mali a annoncé son retrait du G5-Sahel et le Burkina Faso envisage d’évaluer sa participation.

Pour une montée en puissance de la Force conjointe (FC G5 Sahel), les chefs d’États membres de l’organisation ont pensé à la création d’un État-major de coordination (EMC) basé à Niamey au Niger et la création de 14 nouveaux bataillons pour renforcer la lutte contre groupes armés terroristes (GAT).

Empêchées d’assurer la présidence du G5-Sahel, les autorités maliennes avaient décidé de se retirer, en mai 2022, invoquant une « perte d’autonomie» et « une instrumentalisation» au sein de l’organisation.

En juillet 2022, Mahamat Idriss Déby du Tchad et Mohamed Bazoum du Niger avaient martelé vouloir garder le G5 en vie.

La question que tout le monde se pose certainement à l’heure actuelle est: « le Burkina Faso va-t-il aussi quitter la force conjointe G5 Sahel, à l’image de son voisin le Mali ?»

Le 3 février 2023, lors d’un entretien à la télévision nationale, le chef de l’Etat burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré avait évoqué «une analyse» qui se fera sur la question : «Il faudrait qu’on fasse d’abord une analyse à l’interne sur ce que le G5 nous permet d’acquérir» avait-il dit.

Ce sommet du G5-Sahel s’est tenu à un moment où le Mali, le Burkina Faso et la Guinée portent un projet commun. Il s’agit d’une fédération des trois États. Un projet déjà contesté par la CEDEAO, la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

Le G5 Sahel est une initiative commune entre le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, qui ont décidé d’unifier leurs forces pour mieux couper les tentacules de cette pieuvre qu’est le terrorisme. Cette force militaire conjointe est largement financée par l’Union européenne (UE).

Il représentait, aux yeux des partenaires internationaux du Sahel, une porte de sortie dans une région en proie aux violences terroristes. Mais, en cinq ans, les opérations conjointes sont restées peu nombreuses et la situation sécuritaire au Sahel n’a cessé de se dégrader.
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