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Diplomatie : les sanctions de la CEDEAO « ne posent pas de problème majeur» M. Yassia Younga

Publié le mardi 21 fevrier 2023  |  Libreinfo.net
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Les sanctions de la CEDEAO n’affectent en rien le Burkina Faso, le Mali et la Guinée soutiennent des Ouagalais interrogés ce 20 février 2023 par Libreinfo.net.

L’interdiction de voyager imposée aux membres du gouvernement du Mali, de la Guinée et de Burkina Faso choque plus d’un à Ouagadougou.

M. Ali Diallo est un étudiant qui dit ne pas apprécier l’attitude de la CEDEAO.
« Je n’ai pas du tout apprécié cette décision, comment interdire à tous les membres du gouvernement d’un pays de voyager ? Le Burkina Faso est un pays souverain donc il n’est pas question de lui appliquer une telle sanction. »

Un retraité qui a requis l’anonymat déclare que la CEDEAO est instrumentalisée.
« La CEDEAO est instrumentalisée, les chefs d’Etat membres prennent les décisions pour faire plaisir à l’occident. Eux même ils ne comprennent pas ce qu’ils ont dit. C’est à cause du fédéralisme là, qu’ils ont pris de telles sanctions. Mais on s’en sortira inchallah ».

Le »vieux » conclut en ces termes : «la CEDEAO est où quand les terroristes tuent nos soldats, nos femmes et nos enfants chaque jour. Le pays est en crise humanitaire et sécuritaire mais personne ne parle. »

M. Evans Djiebré est un étudiant à Ouagadougou. La CEDEAO selon lui ne joue plus son rôle.

« Je trouve cette décision ridicule, pendant qu’on fait tout pour sortir la tête de l’eau, ils sont en train de tout faire pour nous plonger et nous bloquer. D’ailleurs la CEDEAO ne joue même plus pleinement son rôle, il y a toujours des oppressions envers beaucoup de pays pauvres mais aucune action n’est menée. Si la CEDEAO jouait son rôle, le Burkina n’allait pas souffrir comme c’est le cas actuellement » Martèle-il.

Mme Mariam Sawadogo, commerçante, trouve cette affaire assez simple. « Ça tombe bien, notre chef d’Etat même n’aime pas voyager. Si les membres du gouvernement ne peuvent pas voyager nous passerons par d’autres pays non membres de la CEDEAO. »

M. Yassia Younga, enseignant de l’école primaire soutient que les sanctions de la CEDEAO n’affectent en rien les trois pays en Transition. « Cette interdiction de la CEDEAO ne pose pas de problème majeur. Les trois pays ont presque tout, ils peuvent se rendre des services. S’ils sont unis, ils n’auront pas besoin de se rendre dans les espaces interdits par la CEDEAO. Si les membres du gouvernement des autres pays de la CEDEAO ne trouvent aucun problème de ne plus venir chez nous, les membres de nos gouvernements aussi ne trouveront aucun problème de ne pas se rendre chez eux » déclare-t-il.

Les Ouagalais disent être convaincus que le Mali, le Burkina Faso et la Guinée pourront surmonter ces moments difficiles.

Ils espèrent que les liens d’amitié et de coopération entre les trois États vont davantage se solidifier.

Par Valérie Traoré
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