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Coopération : que valent les sanctions de la CEDEAO contre le Burkina, le Mali et la Guinée?

Publié le mardi 21 fevrier 2023  |  libreinfo.net
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© Autre presse par DR
Coopération : que valent les sanctions de la CEDEAO contre le Burkina, le Mali et la Guinée?
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La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a multiplié les sanctions à l’endroit du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée. Le 19 février 2023, elle a décidé de maintenir les anciennes sanctions et d’interdire les membres du gouvernement de ces 3 pays de voyager dans l’espace CEDEAO. Cela va-t-elle accélérer le projet de fédération des trois pays?

Par Elza Nongana

Les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Burkina et de la Guinée avaient pourtant émis le souhait de lever les sanctions.

Un souhait que la CEDEAO à balayer du revers de la main. En effet, grande a été la surprise de tous, de voir que la CEDEAO a non seulement maintenu les sanctions à leur endroit, mais qu’elle a aussi décidé d’imposer une interdiction de voyager aux membres du gouvernement de ces 3 pays fédéralistes.

Le 9 février 2023, les ministres des Affaires étrangères du Mali, M. Abdoulaye Diop, du Burkina Faso, Mme Olivia Rouamba et de la Guinée, M. Morissanda Kouyaté à l’issue de leur rencontre tripartite, avaient dénoncé les sanctions de la CEDEAO à leur égard, les qualifiant même de «mécaniques».

Ils avaient insisté sur la nécessité de lever les sanctions qu’ils considèrent comme une épée de Damoclès.

Avec cette nouvelle sanction qui s’est ajoutée, cela ne va-t-elle pas accélérer le Burkina Faso, le Mali et de la Guinée à concrétiser leur projet de fédération ?

Pour ce qui est de cette fédération, on se rappelle qu’en terre guinéenne, le 2ᵉ Vice-président du parlement de la CEDEAO, M. Sani Malam Chaibou avait marqué un refus catégorique à ce projet.

Il déclarait en substance: « Pour la fédération, on ne va pas vous laisser la faire. Nous sommes à 15 et nous allons rester à 15». Comme pour prévenir les trois États qu’ils s’aventurent sur un terrain assez glissant.

Le chef du gouvernement burkinabè, M. Apollinaire Kyelem s’est prononcé sur cette « hostilité de la CEDEAO» le 9 février 2023.

Il trouvait que « si la CEDEAO veut être respectée, elle doit aussi apprendre à respecter les autres». Il avait aussi ajouté que l’espace communautaire « n’a joué aucun rôle pour aider le Mali et le Burkina Faso qui traversent une crise sécuritaire sérieuse».
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