Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises, Serge Poda a reçu en audience le Groupement professionnel des industriels (GPI) le lundi 13 février 2023 à Ouagadougou. Les préoccupations du secteur industriel étaient au centre de leurs échanges.
La crise sécuritaire au Burkina Faso impacte négativement plusieurs secteurs de développement du pays. Le secteur industriel n’en est pas à l’abri. Le sujet était sur la table des échanges lors de l’audience que le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises, Serge Poda, a accordé au Groupement professionnel des industriels (GPI), le lundi 13 février 2023 à Ouagadougou.
Selon le président du GPI, Mamady Sanoh, cette rencontre a servi de cadre pour la faitière des industriels burkinabè d’exposer à leur ministre de tutelle les « réelles préoccupations » du secteur.
Les problèmes liés aux motos, à la Société Africaine de Pneumatiques (SAP), à la Filature du Sahel (FILSAH), à l’impact de la crise sécuritaire sur le secteur cotonnier, à la commercialisation du sucre, ont été, entre autres, les questions soulevées avec le ministre Poda, a-t-il indiqué. Sans oublier la question de l’accès à la matière première pour la production de l’huile, du savon.
« Le phénomène de l’insécurité dans les régions a fait que les producteurs agricoles déplacés n’arrivent plus à produire. Cela a influencé la production des sociétés cotonnières et a rendu ces opérations difficiles. Les graines seront moins disponibilisées et la production à base de graine va aussi diminuer », a précisé le directeur général de la Société cotonnière du Gourma, Ali Compaoré.
L’espoir de lendemains meilleurs
Pour parer aux difficultés que traverse le monde industriel, des propositions pertinentes ont été énoncées au cours de la réunion, a ajouté M. Sanoh. Il s’agit notamment de la nécessité de renforcer les cadres de concertation avec l’autorité de tutelle à travers des rencontres trimestrielles avec le ministre à l’effet d’évaluer de façon permanente des contraintes, de formuler des suggestions et de recevoir des orientations.
A en croire Mamady Sanoh, il y a des solutions possibles pour toutes les industries qui ont des difficultés.
En tout état de cause, le Groupement professionnel des industriels sait compter sur le gouvernement Kyélem, s’est voulu rassurant, le président Sanoh. Il s’est déjà réjoui de l’esprit d’écoute à l’égard des préoccupations du secteur industriel dont le ministre en charge des industries a fait preuve et de sa disponibilité à y apporter des réponses innovantes. Avec ce qui se passe sur le terrain sécuritaire grâce aux efforts du gouvernement, les industriels ont espoir que leur secteur va retrouver la quiétude nécessaire pour mener ses activités et contribuer au développement du pays.