Une vingtaine de personnes, dont des supplétifs de l'armée burkinabè, ont été tuées dans deux attaques perpétrées jeudi et dimanche dans le nord-ouest et l'est du Burkina Faso, a appris lundi Xinhua de sources concordantes.
Selon une source sécuritaire locale, dans la soirée de dimanche, le village de Yargatenga, situé dans la province du Koulpélogo, dans la région du Centre-Est du Burkina Faso, a été la cible d'une attaque attribuée aux groupes armés terroristes.
"Une dizaine de personnes, dont deux combattants volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs de l'armée), ont été tuées", a expliqué un ressortissant de la localité.
Une autre source sécuritaire a confirmé cette attaque, soulignant que le bilan provisoire était de douze morts et des infrastructures de communications détruites.
Avant cette attaque, au moins sept combattants volontaires ont trouvé la mort jeudi dans un affrontement avec un groupe armé terroriste dans la localité de Dembo, dans le nord-ouest du Burkina Faso.
C'est dans cette région du pays que deux employés de Médecins sans frontières (MSF) ont été tués mercredi dans une attaque terroriste.
Aucune de ces attaques n'a été revendiquée.
L'insécurité qui sévit au Burkina Faso depuis 2015 a coûté la vie à de nombreuses personnes et fait des milliers de déplacés, selon des observateurs locaux.