Les ministres des Affaires étrangères du Burkina, de la Guinée et du Mali ont tenu une réunion tripartite le 9 février 2023 à Ouagadougou. À l’issue de cette rencontre, ils ont établi un communiqué dans lequel, ils déplorent les sanctions « mécaniques » de la Commission économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine.
Les trois (3) diplomates déplorent les sanctions de la CEDEAO et de l’Union Africaine à l’encontre de leurs pays.
Pour ces ministres du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée, les « sanctions imposées de façon mécanique ne tiennent souvent pas compte des causes profondes et complexes des changements politiques ».
A la suite d’une réunion tripartite tenue à Ouagadougou le 9 février, ils ont indiqué que ces sanctions les empêchent de jouer leur partition au sein des instances statutaires des organisations régionales et sous régionales.
« Ces décisions de suspension touchent les populations déjà meurtries par l’insécurité et les instabilités politiques, privent la CEDEAO et l’Union Africaine de la contribution des trois pays nécessaires pour relever les défis majeurs » peut-on lire dans le communiqué final de la rencontre.
Les ministres des Affaires étrangères des trois pays demandent alors « un appui technique, financier, concret et conséquent aux efforts de sécurisation et invitent les instances à accompagner le processus de retour à un ordre constitutionnel normal ».
Ils ont également convenu de mutualiser leurs efforts et d’entreprendre des initiatives communes pour la levée des mesures de suspension et d’autres restrictions.
Le Burkina Faso, la Guinée Conakry et le Mali ont connu des coups d’État ayant conduit à des régimes de transition. Au Mali, le coup d’État du 24 mai 2021 a conduit le Colonel Assimi Goïta à la tête de la République, en Guinée Conakry, celui du 5 septembre 2021 a conduit le Colonel Mamadi Doumbouya au pouvoir en Guinée et au Burkina Faso celui du 30 septembre 2022 a conduit le capitaine Ibrahim Traoré à la tête de l’État.
Ces pays ont de ce fait été suspendus des instances de la CEDEAO et de l’Union Africaine pour n’avoir pas respecté leurs engagements d’organiser rapidement des élections.
Lors 61ᵉ sommet des chefs d’États et de gouvernement de la CEDEAO tenu le 3 juillet 2022 à Accra au Ghana, il avait été décidé de la levée des sanctions économiques du Mali.Les trois (3) diplomates déplorent les sanctions de la CEDEAO et de l’Union Africaine à l’encontre de leurs pays.
Pour ces ministres du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée, les « sanctions imposées de façon mécanique ne tiennent souvent pas compte des causes profondes et complexes des changements politiques ».
A la suite d’une réunion tripartite tenue à Ouagadougou le 9 février, ils ont indiqué que ces sanctions les empêchent de jouer leur partition au sein des instances statutaires des organisations régionales et sous régionales.
« Ces décisions de suspension touchent les populations déjà meurtries par l’insécurité et les instabilités politiques, privent la CEDEAO et l’Union Africaine de la contribution des trois pays nécessaires pour relever les défis majeurs » peut-on lire dans le communiqué final de la rencontre.
Les ministres des Affaires étrangères des trois pays demandent alors « un appui technique, financier, concret et conséquent aux efforts de sécurisation et invitent les instances à accompagner le processus de retour à un ordre constitutionnel normal ».
Ils ont également convenu de mutualiser leurs efforts et d’entreprendre des initiatives communes pour la levée des mesures de suspension et d’autres restrictions.
Le Burkina Faso, la Guinée Conakry et le Mali ont connu des coups d’État ayant conduit à des régimes de transition. Au Mali, le coup d’État du 24 mai 2021 a conduit le Colonel Assimi Goïta à la tête de la République, en Guinée Conakry, celui du 5 septembre 2021 a conduit le Colonel Mamadi Doumbouya au pouvoir en Guinée et au Burkina Faso celui du 30 septembre 2022 a conduit le capitaine Ibrahim Traoré à la tête de l’État.
Ces pays ont de ce fait été suspendus des instances de la CEDEAO et de l’Union Africaine pour n’avoir pas respecté leurs engagements d’organiser rapidement des élections.
Lors 61ᵉ sommet des chefs d’États et de gouvernement de la CEDEAO tenu le 3 juillet 2022 à Accra au Ghana, il avait été décidé de la levée des sanctions économiques du Mali.