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Burkina Faso : le gouvernement envisage un financement des élections en 2024 à hauteur de 61%

Publié le jeudi 9 fevrier 2023  |  Laborpresse.net
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina Faso : le gouvernement envisage un financement des élections en 2024 à hauteur de 61%
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Le Comité technique chargé de l’élaboration du projet de chronogramme actualisé de la transition, a restitué le 26 janvier 2023 à Ouagadougou, le résultat de ses travaux au Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela. Le chronogramme comporte un budget de plus de 2 807 milliards de FCFA pour la mise en œuvre des actions prioritaires de la transition.

Il ressort, que le contenu de ce document est la résultante des opinions des forces vives de la nation, car plusieurs entités ont été consultées pour son élaboration. Il s’agit notamment des partis politiques, des acteurs économiques, religieux et coutumiers, les organisations de la société civile, le Conseil Constitutionnel, le Conseil Supérieur de la Communication, l‘Autorité Supérieure de Contrôle d’État et de Lutte contre la Corruption.

Pour la mise en œuvre des actions prioritaires de ce chronogramme de la transition, un montant de plus de 2 807 milliards F CFA est nécessaire. La part des ressources propres du budget de l’État est de 61,15% du coût global, soit plus de 1 716 milliards de F CFA et le besoin de financement est estimé à 1 090 milliards F CFA, soit 38,85 % du coût global.

A l’issue de la présentation de la feuille de route, les participants ont échangé sur certains points clés, notamment les réformes de la CENI, afin d’assurer aux Burkinabè, des élections libres et transparentes, le financement des élections qui s’élève à plus de 60 milliards de F CFA, la question de l’adoption de la nouvelle constitution.

« Les résultats de ces travaux sont issus des consultations que nous avons eues avec les forces vives de la nation, les différentes composantes, et sur la base de ces propositions nous avons fait des analyses et proposer un chronogramme avec les options qui tiennent compte aussi des indicateurs que le compromis dynamique a retracés et les indicateurs de suivi », a mentionné la présidente du Comité technique Mme Aguiratou Tou/Nana. Ces indicateurs de suivi proposés par le Comité technique, rapporte la Direction de la communication de la Primature, sont entre autres, le taux de reconquête et de consolidation du territoire national, le taux de réinstallation des PDI et le taux de présence des services de l’Etat sur le territoire.

Pour le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, il est important que le financement soit assuré par le budget de l’Etat, autant que possible. Car la démarche de la transition est fondée sur le développement endogène. « Nous devons assurer une bonne partie du budget avant de tendre la main à l’extérieur. Car, on ne peut pas prétendre être souverain et vouloir que d’autres personnes financent nos élections », a indiqué le chef du Gouvernement.

Une meilleure gestion des contrats miniers et autres ressources naturelles du Burkina Faso, peuvent lui permettre d’avoir une trésorerie solide. Les apports des partenaires au développement seront la cerise sur le gâteau. Les rivalités que se mènent plusieurs pays dits développés pour des partenariats prouvent que le Burkina regorge de richesses qui intéressent ces alliés. Ce sont des ressources à gérer au profit de l’Etat et non pour l’enrichissement illicite de gouvernants et politiciens véreux et criminels. La logique de piller impunément le dénier public pour ensuite chercher à se protéger dans des arguties de réconciliation nationale ne doit plus avoir droit de cité.

Bérenger Traoré

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