Le pape célèbre ce mercredi 1 février 2023, une messe qui pourrait rassembler plus d’un million de personnes. Le chef spirituel de l’Église catholique devrait ensuite rencontrer dans l’après-midi des victimes de violences dans l’Est du pays.
Arrivé mardi dans la capitale du plus grand pays catholique d’Afrique, Jorge Bergoglio a dénoncé le « colonialisme économique » qui « se déchaîne » dans ce pays au sous-sol d’une immense richesse et à la terre fertile, mais dont les deux tiers des quelque 100 millions d’habitants vivent sous le seuil de pauvreté.
Devant les autorités et le corps diplomatique au palais présidentiel, le Souverain Pontif a demandé aux puissances occidentaux de cesser d’étouffer l’Afrique. Il a affirmé que l’Afrique n’est pas une mine à exploiter, ni une terre à dévaliser.
Mercredi en fin d’après-midi, le pape prononcera son troisième et dernier discours de la journée devant des représentants d’œuvres caritatives.
Il s’agit du quarantième voyage international de François depuis son élection en 2013, le cinquième sur le continent africain. Après Kinshasa, il rejoindra vendredi Juba, capitale du Soudan du Sud, plus jeune État du monde et parmi les plus pauvres de la planète.