La première session ordinaire de l’année du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) du Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina Faso (MCCAT) s’est ouverte le 31 janvier 2023, à Ouagadougou. Cette session est présidée par le ministre M. Jean Emmanuel Ouédraogo.
Le Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) a pour objectif d’examiner et de valider le rapport d’activités de l’année écoulée du ministère, d’une part, et d’autre part, de projeter les perspectives pour 2023.
La présente session se tient sous le thème : « Opérationnalisation de l’organigramme-type des départements ministériels : défis et enjeux pour une administration publique de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme performante».
Au cours des travaux, les participants vont procéder à l’examen et à l’adoption du bilan des activités de l’année 2022 des différentes structures du ministère, formuler des recommandations et valider le plan d’actions pour l’année 2023.
Pour l’année 2022 écoulée, « des acquis majeurs ont été engrangés grâce à la résilience de l’ensemble des acteurs » a déclaré le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, M. Jean Emmanuel Ouédraogo lors de l’ouverture des travaux du CASEM.
A titre d’exemples, le ministre a cité, entre autres, « l’organisation réussie de la 25e édition des « Galian », l’accompagnement financier de 112 médias privés sur 120 prévus, l’organisation réussie de la 4e édition de la « Nuit de l’entrepreneur touristique », la sensibilisation de 249 entrepreneurs touristiques dont 30 femmes ».
Par ailleurs, M. Jean Emmanuel Ouédraogo a noté, avec satisfaction, « le contrôle de 48 entreprises touristiques en matière d’application de la réglementation et du respect des normes et standards et le financement de 177 projets culturels par le Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) ».
Dans ce contexte d’insécurité liée au terrorisme, M. Ouédraogo a dit vouloir travailler avec l’ensemble de ses collaborateurs, pour que le « secteur de la communication et celui de la culture puissent être en phase avec les enjeux du moment ».