Pô - L’association Wezéna de Pô a organisé le samedi 27 janvier 2023 à Pô dans la province du Nahouri, la sortie officielle et la remise d’attestations à 14 jeunes filles déscolarisées et femmes formées en tissage.
Première à prendre la parole, c’est la représentante des apprenantes qui a traduit toute leur reconnaissance à l’endroit de la fondatrice et des formateurs qui n’ont ménagé aucun effort pour leur donner le savoir d’une part et d’autre part, faire d’elles des responsables de demain. Elle a affirmé qu’elles ont également eu des astuces qui leurs permettront de vivre en harmonie dans un foyer et en communauté.
La représentante de l’association Wezéna Clotilde Dingara a soutenu que malgré les efforts du gouvernement, beaucoup reste à faire. C’est pourquoi l’association a décidé d’apporter cette action endogène pour soutenir l’Etat en créant ce centre.
Aux 14 jeunes déscolarisées et femmes formées, Clotilde Dingara les a invitées à être des modèles dans leurs entreprises.
Elle a profité pour poser quelques difficultés que rencontre l’association. Ces difficultés sont entre autres un manque de subventions pour les fils pour le tissage.
Un logement pour les apprenantes car la plupart viennent des villages. Ce qui les expose aux vices de la ville. L’actuel site étant dans une cours familiale, Mme Dingara demande un site pour la délocalisation du centre.
Le parrain du jour, Narcise Sia, le président de la cérémonie Samuel Tahoura et le haut-commissaire du Nahouri ont tous salué la fondatrice pour la création de ce centre.
Ils ont lancé un appel aux autres structures d’emboiter le pas de l’association Wezena. Pour eux, les connaissances acquises par ces apprenantes leur permettront de créer leurs propres entreprises de tissage de pagnes traditionnels, subvenir à leurs besoins quotidiens et partant lutter contre la pauvreté.
Cette cérémonie a connu la présence des fils de la localité de la province dont le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres Jacques Sosthène Dingara et le directeur général de l’ENAM Dr Jacob Yarabatioula.
Ces personnalités sont venues soutenir et encourager la fondatrice pour son initiative. Avant toutes les interventions une minute de silence a été observée en la mémoire des victimes du terrorisme. Plusieurs personnalités religieuses ont également prié à cette occasion pour les autorités du pays, les FDS, les VDP et un retour de la paix au Burkina Faso.