Burkina/Littérature: « Gloire à Dieu, les principes de l’animisme », le nouvel essai de Prince Lamourd Thiombiany

Publié le samedi 28 janvier 2023 | Libre Info

© Autre presse par DR
Dédicace du nouvel essai de Prince Lamourd Thiombiany « Gloire à Dieu, les principes de l’animisme »

L’essai « Gloire à Dieu, les principes de l’animisme » de Prince Lamourd Thiombiany a été présenté lors de sa dédicace à Ouagadougou.

Après « Before the Fires I was Black», l’« Île des Dieux», « Leadership Africa 21 », Prince Lamourd Thiombiany a signé son retour avec son essai « Gloire à Dieu, les principes de l’Animisme».

C’est une œuvre qui évoque les principes et les règles de l’Animisme ainsi que la flexibilité de sa pratique dans un monde en pleine mutation.

« Gloire à Dieu, les principes de l’animisme » invite donc à la découverte d’une Spiritualité merveilleuse, aussi vieille que le monde.

Cette œuvre de 115 pages, écrite en version française et en version anglaise, rappelle tout un chacun à se ressourcer sur la religion animiste « pleine de valeurs cardinales» .

L’animisme est méconnu reconnaît l’auteur. « C’est une religion qui n’est pas très connue, sur laquelle il n’y a pas de référence élaborée et sur laquelle aussi, il y a beaucoup de préjugés. Donc, il était important de rétablir un certain nombre de valeurs cardinales que les gens ne connaissent pas », a lancé Prince Lamourd Thiombiany.

Dans cet essai, il évoque 24 principes de bases de l’animisme qu’on retrouve partout dans le monde. Parmi ceux-ci, on retrouve la croyance en un seul Dieu, le pardon, la sacralité de la terre, le pouvoir surnaturel et la glorification des ancêtres.

Loin d’être un appel religieux, pour l’auteur, il s’agit de mieux connaître la religion pour faire face aux défis actuels.

Selon le Prince Lamourd Thiombiany, la clé de l’animisme est sa fusion avec la nature. « C’est une œuvre littéraire qui présente les faits, qui ne compare pas et ne dit que ce qu’est l’animisme ».

Les Africains doivent écrire leur histoire. « La caricature sur l’absence de Dieu chez les animistes a été un argument qui n’a pas permis de saisir son essence ainsi que sa contribution actuellement et dans le futur pour le développement des sociétés. Il est par conséquent temps que les africains écrivent sur leur histoire, leur rêve, leur spiritualité et leur ambition » a-t-il expliqué.

Présente partout dans le monde, la pratique animiste représente le quart de la population humaine avec un taux d’accroissement de 30 millions de 2010 à 2020 déclare M. Thiombiany.

L’auteur a annoncé préparer un autre essai sur les pratiques.

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