La récession économique qui perdure au Burkina Faso depuis la crise sanitaire de la covid19 dans les années 2020, cumulée à la situation sécuritaire préoccupante, n’a pas empêché les services des impôts d’atteindre et de dépasser le quota de recouvrement des recettes qui leur était imparti au titre de l’année 2022.
Sur une prévision initiale de 1 148, 30 milliards, la Direction Générale des Impôts (DGI ) a recouvré pour le budget de l’Etat 1 215, 44 milliards de FCFA soit un taux de réalisation de 109,99 % et un dépassement de 110 milliards. Pour les budgets des collectivités territoriales sur une prévision de 43, 26 milliards de FCFA, 39, 01 milliards ont été recouvrés soit un taux de 90, 17 %. Plusieurs facteurs sont présentés pour justifier cette performance dite exceptionnelle des impôts.
Il s’agit de l’engagement de l’ensemble des acteurs, le dévouement des agents des impôts dans le combat pour le développement économique et social du pays et le sens élevé du civisme fiscal et le patriotisme des contribuables. A cela, s’ajoute la poursuite de la modernisation et de la digitalisation de l’ensemble des métiers et procédures fiscales, la poursuite du renforcement de la sérénité sociale, l’adaptation du dispositif organisationnel et managérial et la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie de promotion du civisme fiscal. Le vocable sérénité sociale renvoie au climat d’apaisement de la fronde syndicale qui a particulièrement agité les services des impôts dans les années 2017 à 2019.Pour l’année 2023, la DGI envisage de s’atteler à la mobilisation de plus de 1 280 milliards au profit du budget de l’Etat. Pour réussir ce challenge, la DGI compte promouvoir le civisme fiscal.
Avec de nouvelles taxes adoptées à compter de l’année 2023, les services fiscaux pourraient enregistrer davantage de performances.