Les menaces et attaques terroristes instrumentalisées par des réseaux impérialistes occidentaux, ont contraint des agents publics de l’État burkinabè à abandonner leurs postes. En janvier 2023, 14,85% des fonctionnaires sont concernés par cette situation.
L’Assemblée Législative de Transition (A.L.T) dans son rôle de contrôle de l’action gouvernementale, a initié une question orale le 13 janvier 2023.Le ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Basolma Bazié était devant les députés pour répondre à la question du parlementaire Daniel Zoungrana. Une question orale visant à en savoir davantage sur la situation des fonctionnaires contraints de quitter leurs postes d’affectation du fait du terrorisme.
Il ressort que sur les 223 853 agents que compte la fonction publique burkinabè, 33 239 agents publics sur l’ensemble du territoire national ont été affectés et/ou contraints de fuir les zones d’insécurité ; soit un taux global de 14,85%. Des mesures palliatives sont en cours initiées par le département de la fonction publique .Il s’agit entre autres , de la prise de textes de loi pour s’adapter à la situation, explique le ministre d’État, en charge de la Fonction publique. Si certains ont été redéployés pour assurer leur sécurité, précise la Direction de la communication du ministère de la Fonction publique, d’autres ont été orientés vers des centres pour leur prise en charge. Des instructions ont également été données pour que cette législation puisse permettre d’être efficace dans la gestion de cette crise.