Enlevées dans le nord du pays il y a une semaine, ces femmes ont été libérées vendredi par l’armée, ainsi que leurs quatre bébés. Mais une série d’attaques jihadistes a fait en parallèle une trentaine de morts.
Vendredi soir, la Radio-Télévision du Burkina (RTB) a montré des images des femmes, libérées et ramenées à Ouagadougou, évoquant une « opération » des forces armées, sans davantage de détails.
Ces femmes et leurs bébés avaient été enlevés les 12 et 13 janvier aux alentours d’Arbinda, dans la région du Sahel (nord) alors qu’elles étaient sorties de leur village pour aller chercher de quoi se nourrir.
Des recherches, terrestres et aériennes, avaient été lancées pour les retrouver. Selon des responsables sécuritaires, les victimes ont été localisées dans la zone de Tougouri, dans la région voisine du Centre-nord, 200 km plus au sud, avant d’être héliportées vers la capitale burkinabè dans la soirée où elles ont été accueillies par des hauts-gradés. « Leur débriefing permettra d’en savoir plus sur leurs ravisseurs, leur détention et leur convoi », indique une de ces sources.... suite de l'article sur Jeune Afrique