Coopération : la BAD veut apporter un financement de 473 milliards de francs au Burkina Faso

Publié le vendredi 20 janvier 2023 | Libre Info

© Autre presse par DR
Les coupures de Cfa devront laisser place d`ici la fin de cette année à l`Eco, la nouvelle monnaie de l`Uemoa, puis de la Cedeao à venir.

Le ministre en charge de l’Economie, Dr Aboubakar Nacanabo, a reçu, ce jeudi 19 janvier 2023, à Ouagadougou, l’administrateur de la Banque africaine de développement (BAD), M. Désiré Guedon. Une visite qui s’inscrit dans le cadre de la coopération Burkina Faso-BAD. Un financement de 473 milliards de FCFA sera fait dans les différents secteurs d’activités du Burkina Faso.

Durant cette rencontre entre les deux personnalités, une mise au point a été faite sur la coopération entre le Burkina Faso et la BAD.

L’Administrateur de la Banque africaine de développement, M. Désiré Guedon a réaffirmé sa disponibilité et celle de l’institution financière à accompagner le gouvernement burkinabè dans le processus de développement.

Le portefeuille actif de la BAD au Burkina Faso compte dix-huit projets et programmes d’un montant global de 553,38 millions d’US, soit environ 473 milliards FCFA, selon la direction de la communication du ministère burkinabè de l’Economie.

Le Groupe de la BAD intervient dans cinq secteurs principaux au Burkina Faso, à savoir les infrastructures, l’agriculture, l’énergie, l’eau et l’assainissement ainsi que le secteur de l’environnement.

Dans les domaines comme l’accès à l’eau potable et l’assainissement pour le renforcement de la résilience des populations ainsi que la lutte contre le changement climatique, ce sont plus 30 milliards de FCFA qui seront injectés selon le ministère.

Selon toujours ce qui ressort des échanges, la Banque africaine de développement entend aider le Burkina Faso à surmonter la crise alimentaire. A cet effet, une enveloppe d’environ 87 milliards de FCFA sera débloquée, au profit du secteur agro-sylvo-pastoral.

La crise sécuritaire au Burkina Faso est vieille de 7 ans. Dans la foulée, près de 1,9 millions de personnes ont été obligées de fuir leurs localités d’origine à cause des violences terroristes. Ainsi, environ 3,5 millions de personnes ont besoin d’une assistance alimentaire, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).

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