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Echanges entre le Chef de l’Etat et les étudiants : « Ma plus grande peur, c’est de trahir ce peuple-là » (Capitaine Ibrahim Traoré)

Publié le mercredi 18 janvier 2023  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Echanges entre le Chef de l’Etat et les étudiants : « Ma plus grande peur, c’est de trahir ce peuple-là » (Capitaine Ibrahim Traoré)
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Le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, s’est rendu le mardi 17 janvier 2023 à l'Université Joseph Ki-Zerbo. Après des échanges à huis-clos avec le personnel d'encadrement que sont les enseignants et l'administration, le capitaine a eu un face-face avec étudiants au cours duquel il a apporté des réponses aux nombreuses préoccupations portant sur, entre autres, la qualité de l’enseignement supérieur, la situation sécuritaire et le partenariat militaire.

Les étudiants étaient massivement mobilisés mardi au campus pour accueillir le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, avec qui ils ont eu des échanges dans l’après-midi. Au cours de face à face, les étudiants n’ont pas été avares en questions et le grand visiteur non plus n’est pas passé dans la langue de bois pour y apporter des réponses. Aux préoccupations liées à la vie estudiantine, notamment les systèmes d'évaluation, les conditions difficiles d'études, la normalisation des années académiques, le capitaine Traoré a dit être au courant pour avoir, dans un passé récent, été lui aussi étudiant. Il a promis de se pencher là-dessus, tout en relevant que tout ne peut pas être réglé par la Transition.

A la question préoccupante, notamment celle sécuritaire liée aux universités de Dori, Ouahigouya et Fada qui sont dans des zones rouges, le Président du Faso a souligné que cette question particulière lui tient à cœur, mais il y a une solution en cours a-t-il précisé, avant d'ajouter que la première mesure était d’accroitre les effectifs avec le recrutement des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), communaux et nationaux. Le combat a-t-il martelé : "a atteint un niveau où nous ne pouvons plus nous permettre de mettre de petits effectifs sur le terrain. Donc, nous avons accentué les recrutements et les formations sont en cours".



De quoi le Président de Transition a t-il peur ? A cette question d’une étudiante, Ibrahim Traoré a répondu n ces termes :

« Je pourrais dire que ma plus grande peur, c’est de trahir ce peuple-là ». Et de rappeler à ces jeunes frères, l’impérieuse nécessité de « rester unis pour parler le même langage et de rester très vigilant pour ne pas se laisser divertir, pour ne pas se laisser embobiner par des individus mal intentionnés ».

«La vocation de cette guerre, ce n’est pas de tuer. Mais on n’a pas le choix. Si ceux qui ont compris, déposent les armes, et nous rejoignent, nous savons ce que nous pouvons faire. S’ils n’ont pas compris, on n’a pas le choix. On est obligé de combattre le feu par le feu», a t-il relevé.

En ce qui concerne le volet partenariat, le président Traoré a annoncé des changements : "Peut-être que dans les heures à venir, vous verrez un certain nombre d’informations tendant notamment à revoir nos relations avec certains Etats. Je le dis ici parce qu’il faut que nous révisions beaucoup de textes. Nous avons déjà engagé cela hier pour relire un certain nombre de textes pour notre souveraineté'.

A la fin des échanges, l’hôte du jour s’est réjoui de la fibre patriotique de ses interlocuteurs qui ont mis en avant la situation sécuritaire du pays. « Je suis très content. Ça prouve que les étudiants sont très conscients de la situation du pays. Toutes vos questions posées, personne n’a évoqué une question pécuniaire, vous vous êtes préoccupé de la situation du pays. Nous sommes au courant de la question (FONER) et nous voulons juste baisser la température. Une fois que la température est baissée, je puis vous assurer que… c’est l’armée qui consomme la plus grande part du budget à cause de la situation, une fois que nous avons atteint un niveau, il faut rediriger ca vers l’enseignement et la recherche pour développer maintenant le Burkina Faso ».



Halima K
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